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CHRONIQUE PAR ...

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Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Stefanos Kintzoglou
(chant)

-Christos Dragamestianos
(guitare)

-Akis Pastras
(guitare)

-Antonis Venturis
(claviers)

-Dimitrios "Jim Ramses" Pliatsikas
(basse)

-Stelios Darakis
(batterie)

TRACKLIST

1) The Song of Sirens
2) Ouranio Deos
3)
Cosmic Silence
4) Erynies
5) Misos
6) Threnos
7) Odysseia

DISCOGRAPHIE


On Thorns I Lay - Threnos



Un doute commence sérieusement à naitre dans mon esprit : et si j’avais merdé ? Si avoir fait l’impasse pendant plus de vingt ans sur On Thorns I Lay avait été une monumentale bévue ? « Allons Winter, ce n’est pas parce que la moitié d’Aegean Sorrow était bonne qu’il faut te remettre en question ! Rappelle-toi comme l’œuvre flanchait à la demi-heure ! Un nouvel album, tu dis ? Bah, gageons qu’il sera quelconque ! Non, pas besoin de l’écouter ! Arrête, ne l’écoute pas, je te dis ! Stop ! » Trop tard.

Mes vœux ont été exaucés. D’inconstance il n’y a plus trace. Je déplorais la tendance aux gambades printanières sur l’effort précédent ? Bam. Prends toi ce Threnos dans la tronche. Les Hellènes y montrent une solidité de tous les instants. Taillée dans le roc, cette ode au bon gros doom-death des écoles est garanti zéro pourcent sortie de route. On Thorns I Lay ne s’arrête même pas une seconde pour pisser sur le talus. Granitique, garni de riffs maousses costauds, parfaitement soutenus par une production adéquate, cet opus est certainement l’un des moins fins du groupe. Growls à gogo, quelques nappes de claviers savamment distillées et c’est parti mon kiki. Alors forcément, pour la révolution du genre, on repassera. Forcément, tous les titres ne sont pas exceptionnels, notamment "Erynies". Sur ce dernier, les artistes esquissent la seule originalité de l’œuvre: un orgue Hammond y pointe le bout de son nez de temps en temps, mais ne parvient pas à effacer le caractère un tantinet bancal du titre, qui propose cependant, comme tous ses petits copains d’album, quelques riffs intéressants.
On lui préfèrera néanmoins l’excellent "Ouranio Deos" et son parfum très Angels of Distress, l’ouverture mélancolique de "Cosmic Silence" ou "Misos", dont le début pourrait faire penser à une version gros doom-death de Brave Murder Day. D’une manière générale, On Thorns I Lay a su composer des débuts de titres percutants, parfaitement taillés pour le live. Le groupe y propose des motifs musicaux propices au headbanging, qu’il gère tranquillement le reste du morceau durant. Pas de versatilité au programme, pas d’échappatoire, juste du doom, du bon gros doom. Le petit clin d’œil à Opeth sur "Threnos" n’est que ça: un clin d’œil, une mini respiration, avant de repartir de plus belle et de conclure par le puissant et doomissime "Odysseia". Si Ulysse avait entendu ce dernier titre et son refrain imprégné de classicisme, il aurait absorbé suffisamment d’énergie pour donner un bon coup de pied dans le cul à ses marins et aurait tardé à peine une semaine à rejoindre Pénélope. Mais forcément à cette époque, il n'y avait que de la musique de false…


« Non mais de toute façon, avec toute la production musicale, on ne peut pas tout écouter… Et puis bon, tu as quand même bien fait de ne pas fouiller dans leur discographie… Crystal Tears, pas attirant comme nom d’album, ça… Il doit être nase… Pas besoin d’écouter, je te dis que c’est nase… Arrête ! » Messieurs les membres d’On Thorns I Lay, mea culpa. Threnos rules. You rule.


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