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CHRONIQUE PAR ...

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Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 09 décembre 2022
Sa note : 13/20

LINE UP

-Per Erik Magnus Grönwall
(chant)

-David Michael "Dave The Snake" Sabo
(chœurs+guitare)

-Scott Lawrence "Scotti Hill" Mulvehill
(chœurs+guitare)

-James Richard "Rachel Bolan" Southworth
(chœurs+basse)

-Rob Hammersmith
(chœurs+batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-Ryan Spencer Cook
(chœurs)

-Paul Taylor
(chœurs)

TRACKLIST

1) Hell or High Water
2) The Gang's All Here
3) Not Dead Yet
4) Time Bomb
5) Resurrected
6) Nowhere Fast
7) When the Lights Come On
8) Tear It Down
9) October's Song
10) World's on Fire

DISCOGRAPHIE


Skid Row - The Gang's All Here
(2022) - hard rock hard FM - Label : earMusic



Bien installé dans la catégorie des groupes en semi retraite qui ont pris conscience ces derniers mois qu'enregistrer des pistes téléchargeables pouvaient retaper leur bilan comptable, Skid Row livre un album seize ans après le dernier en date, une trilogie de... deux EP ayant été lâchée entre temps. Tranquilles. La longue gestation de The Gang's All Here laisse penser que le produit n'aura pas été bâclé à défaut d'être peaufiné jusqu'à l'excès. Une chose est à 99% certaine : du rock musclé sera au programme.

Les setlists des concerts récents étant bâties quasi exclusivement sur les deux premiers LP, une démonstration de deathcore serait surprenante – la dernière tentative de suivre mollement la mode en cours, le grunge en fin de vie du milieu des années quatre-vingt-dix en l'occurrence, n'avait d'ailleurs pas été une franche réussite. Poursuivre sur la - lointaine - lancée du vigoureux Revolutions per Minute de 2006 avec le regretté Johnny Solinger semble être l'option la plus raisonnable. Première prise de contact : gros son, suite d'accords typique de l'escouade, refrain robuste, vocalises haut perchées. L'inaugural "Hell or High Water" valide tous les items du Skid Row triomphant de la fin des eighties (premier long jeu de 89 quintuple platine aux States, tout de même). Tout est conforme, sauf le surplus d'inspiration qui distinguait le quintet jadis emmené par Sebastian Bach.
Son nouveau remplaçant fait un travail impeccable : rien d'étonnant de la part d'Erik Grönwall qui pendant une décennie a fait les beaux jours de H.E.A.T. , formation très inspirée de Skid Row. Le frontman qui s'était révélé au grand public (suédois) en auditionnant pour l'émission télévisée Swedish Idol en 2009 en chantant une reprise de "18 And Life", l'un des plus grands succès des Nord-Américains, s'époumone avec conviction tout au long de The Gang's All Here, dont la chanson-titre fait un single tout à fait acceptable. Grönwall, sans atteindre (ni forcément rechercher) à imiter Bach à la perfection, ce que n'était pas loin de réussir son prédécesseur ZP Theart sur scène, dégage une puissance vocale similaire – quelques inflexions aussi, ces fameux screams en sortie de refrain. "Nowhere Fast" et le final "World on Fire" filent sur le même canevas, confirmant qu'en l'absence de thème réellement accrocheur, les chansons ne parviennent pas à galvaniser autant que leurs illustres modèles. Ainsi "When the Lights Come On" a beau être apprêtée avec une mélodie proche de "Can't Stand the Heartache", son refrain, aussi vigoureux soit-il, ne se révèle pas aussi marquant que celui de sa référence.
Pour autant, le recueil s'écoute sans déplaisir, notamment quand le quintet renoue avec ses racines punk, comme sur le nerveux "Not Dead Yet" qui bénéficie d'un double solo de la paire Hill/ Sabo, peu conforme à la brièveté générale des saillies de six-cordes. Cependant, quelques titres ne font que passer : "Tear it Down" sur lequel le quintet invente le concept de mollesse énergique et "October's Song", la ballade que tout fan de Skid Row attend, au potentiel émotionnel inversement proportionnel à sa durée. Les « tic-tic-tic » de "Time Bomb", en plus d'être clichetons, tendent plutôt à agacer, d'autant que Grönwald force plus que de raison sur les couplets dépouillés. Enlevé et mieux dosé vocalement, "Resurrected" suscite davantage d'enthousiasme, sans doute parce qu'on y entend, enfin, un vrai riff de guitare, pas d'une originalité folle mais suffisamment incisif pour rappeler qu'ici c'est pas Bon Jovi.


Renouant sans états d'âme avec la formule qui avait fait le succès de Skid Row il y a trois décennies, la horde du New Jersey garantit un millésime 2022 dynamique. Faute d'idées transcendantes, les Yankees frôlent parfois l'auto-caricature sans toutefois y céder franchement, grâce à un songwriting et une interprétation solides, mention spéciale au toujours aussi performant Erik Grönwall derrière le micro. Les amateurs de hard US pour qui une absence d'inventivité ne pose pas de problème y trouveront matière à se réjouir, ce qui était probablement le but recherché.



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