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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 26 octobre 2023
Sa note : 13/20

LINE UP

-Kim McAuliffe
(chant+guitare)

-Jackie Chambers
(chœurs+guitare)

-Tracey Lamb
(basse)

-Denise Dufort
(batterie)

Ont participé à l’enregistrement :

-Peter Rodney "Biff" Byford
(chant sur "Born to Raise Hell")

-Joseph "Joe" Stump
(guitare sur "It Is What It Is")

-Philip Anthony "Phil" Campbell
(guitare sur "Born to Raise Hell")

-Michael Andrew "Duff" McKagan
(basse sur "Born to Raise Hell")

TRACKLIST

1) It Is What It Is
2) Cold Dark Heart
3) Bump in the Night
4) Barmy Army
5) Invisible Killer
6) Believing in You
7) It's a Mess
8) Into the Night
9) Are You Ready?
10) Up to No Good
11) Party
12) Born to Raise Hell (Motörhead cover)

DISCOGRAPHIE

Demolition (1980)
Hit and Run (1981)
Legacy (2008)
WTFortyfive? (2023)

Girlschool - WTFortyfive?



La longévité brandie en étendard - quarante-cinq années au service du rock n’ roll - Girlschool propose WTFortyfive ?, son quatorzième LP, au cœur de l’été 2023. Quoi de neuf depuis le précédent, paru huit ans auparavant ? Un nouveau départ de la bassiste historique Enid Williams, et l’arrivée de sa remplaçante attitrée Tracey Lamb. À part ça, vu que l’inspiration et le producteur n’ont pas changé depuis cinq albums, l'hypothèse plausible est qu'une certaine cohérence de la ligne éditoriale a été préservée.

Conformément à plusieurs de ses essais antérieurs, Girlschool tente la menace et la lourdeur, ici sur les deux premiers morceaux aux guitares vicieuses. "It Is What It Is", mid tempo, riff à la "Hit and Run" en plus abrasif, couplet à la Motörhead ("The One to Sing the Blues") fait bonne figure, d’autant que le refrain rehaussé de chœurs dégage une belle énergie, à défaut d’une fougue dévastatrice. Avec son motif rampant et obstiné, "Cold Dark Heart" évoque Helmet, une voix plaisante en sus – le chant de Kim McAuliffe, sans être surpuissant, n’a cependant rien à envier à celui de certaines consœurs en âge d’être ses filles. Certes, l’occurrence est assez linéaire, mais encore une fois, les dames ont l'expérience pour elles et ne relâchent pas la tension. Du moins pas tout de suite. Car à partir de la troisième piste, "Bump in the Night", le ton s’allège. Pourquoi pas, le quatuor a l’habitude de varier les ambiances. Mais faute de thème marquant, "Barmy Army" et "Invisible Killer" ne retiennent guère l’attention, tandis que les chorales façon hard fm eighties de "Believing in You" et "Into the Night" font songer à Poison et Bon Jovi. Quant au refrain du mal nommé "It’s a Mess", il pourrait très bien être chanté par Kylie Minogue - ce sont les guitares qui l’empêchent de virer au pastiche de "Say Something", le moins bon titre (mais très bon quand même) de Disco, le recueil tubesque sorti en 2020 par l’Australienne.
Le résultat demeure correct, mais un peu trop aguicheur pour séduire (paradoxalement), à l’image de la reprise de "Born to Raise Hell" de Motörhead, une rengaine à brailler en bande, à l’époque avec Ice-T, Whitfield Crane de Ugly Kid Joe et Michael Monroe pour la bande originale du film Airheads (1994), ici avec Biff Byford (Saxon), le guest ubiquiste Duff McKagan et un ex de la bande à feu Lemmy, en l’occurrence le guitariste Phil Campbell. Heureusement, les Londoniennes reviennent à des considérations plus intenses à la fin de l'enregistrement, avec "Are You Ready?" et sa scansion vigoureuse rappelant "Future Flash" sur Hit and Run – bon, Ok, les paroles sentent le réchauffé du ragoût d’il y a deux semaines (« Are you ready to rock n roll? », voyons, Mesdames...), de même que celles de "Party", saillie motörheadienne sur lesquelles les Anglaises invitent à s'enjailler avec une rudesse intimidante. Du même acabit, "Up to No Good", dont la hargne enjouée évoque les débuts du groupe, aurait pu figurer sur l’un des deux premiers longs-jeux – sans doute pas en tant que single mais ça reste, forcément, du bon boulot.


Les daronnes tiennent encore le choc ! Alors que la chef de gang pensait avoir tout dit après Legacy en 2008, elle et ses acolytes démontrent quinze ans plus tard sur WTFortyfive? qu’elles en ont encore sous la santiag, en dépit de baisses d’inspiration et d’intensité bien compréhensibles après un quasi demi-siècle à charbonner leur heavy mélodique furieusement rock. Bon nombre de formations 100 % mâles estampillées NWOBHM au début des années quatre-vingt feraient bien de s’inspirer des anciennes de l'école afin de redresser leur demi-molle routinière.



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