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CHRONIQUE PAR ...

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Seth
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Tony Moore
(chant)

-Mark Reale
(guitare)

-Mike Flyntz
(guitare)

-Don Van Stavern
(basse)
 
-Bobby Jarzombek
(batterie)

TRACKLIST

1)Riot
2)Still Your Man
3)Crawling
4)Wings are for Angels
5)Fall Before Me
6)Sins of the Father

7)Majestica
8)Immortal Soul
9)Insanity
10)Whiskey Man
11)Believe
12)Echoes

DISCOGRAPHIE


Riot - Immortal Soul
(2011) - heavy metal speed metal - Label : SPV Steamhammer



C’est avec un nouveau line-up et leur nouvel album Immortal Soul  que les Américains de Riot ont décidé d’inonder à nouveau les ondes avec leur heavy speed explosif. Ce renouveau au niveau des membres n’est d’ailleurs pas négatif, puisqu’il marque le retour de Tony Moore au micro. Un retour à l’ancien line-up donc, accompagné également par une réapparition de l’ancien logo, particulièrement reconnaissable. Tout cela promet donc le renouveau du heavy « old school » de la grande époque de Riot !

Et inévitablement, on y a droit. C’est un heavy speed sans temps mort, aux riffs éblouissants que les Américains nous servent dès les premières secondes de l’album. Ce groupe culte du genre, qui avait connu un succès important au cours des années 80, couronné d’ailleurs par leur participation à la tournée d’AC/DC, entre autres, marque par le son ainsi que par le line-up de cet album une volonté claire de retour à la grande époque de Riot. Tony Moore est donc revenu, pourtant après avoir annoncé une nouvelle fois en 2009 qu’il ne faisait plus partie de Riot. Sa voix fait toujours autant inévitablement penser à celle de Rob Halford avec ses montées aigues irrésistibles, même si le style musical reste bien différent. L’énergie générale est par ailleurs excellente, nul doute que les fidèles fans de Riot seront au rendez-vous, ravis tout autant par le retour de membres légendaires que par la puissance du son de Immortal Soul.
Les Américains font donc toujours dans ce heavy speed qui a fait leur succès. Des riffs éblouissants succèdent à des passages mélodiques géniaux, comme dans la chanson d’ouverture "Riot", proprement épique. Il est d’ailleurs assez drôle de souligner qu’il a fallu trente ans à Riot pour écrire une chanson appelée "Riot", alors que la plupart des groupes n’attendent même pas le deuxième album pour tenter de faire rentrer leur nom à la postérité de cette manière. Plus généralement sur l’album, et sauf quelques exceptions, le tempo reste soutenu et speed, tandis que les refrains sont bien souvent élevés par un aspect mélodique à la fois heavy et aérien, comme dans "Fall Before Me" et "Sins of The Father", deux chansons assez mémorables. En parlant d’exception, il y en a bien, comme l’étonnante "Crawling", qui marquera les esprits à la fois par son riff lourd et aussi par ses influences orientales inattendues, et qui apporte encore de la consistance et du relief au son de Riot.
On n’assistera pas particulièrement à de vraies ballades sur cet album, tout au plus des passages mid-tempo avec une ambiance plus sombre, mais toujours aussi heavy. Les refrains sont toujours aussi marquants et mémorables, l’énergie est renversante, et l’album est en soi si diversifié que chacune de vos humeurs pourrait être accompagnée par une chanson de cet album complet. Cet aspect patchwork est d’ailleurs brillamment illustré par l’artwork qui orne la pochette de Immortal Soul, que l’on peut d’ailleurs tout particulièrement saluer, par son originalité et ses couleurs si particulières, et aussi par le fait qu’il a été réalisé par nul autre que le chanteur Tony Moore lui-même. Après que l’on ne s’y trompe pas, Riot nous offre ici un album de heavy franc et sans fioritures, avec une musicalité de qualité, mais sans innovation marquante cependant. L’album reste toutefois très agréable et cohérent, avec un son crédible et robuste, typique de cette formation américaine. On n’en attendait pas moins de ce grand groupe de heavy.


Avec Immortal Soul, Riot ne crée rien de transcendant, mais produit un heavy metal tout ce qu’il y a de plus honnête et fera clairement plaisir aux fans du groupe, qui ne s’y sont pas trompés en consacrant Riot au rang des autres grands noms du Metal.


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