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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 12 juin 2024
Sa note : 16/20

LINE UP

-Todd Michael Hall
(chant)

-Michael Anthony "Mike" Flyntz
(guitare)

-Nick Lee
(guitare)

-Donald "Don" Van Stavern
(basse)

-Frank Gilchriest
(batterie)

TRACKLIST

1) Ride Hard Live Free
2) Metal Warrior
3) Fall from the Sky
4) Bring the Hammer Down
5) Unleash the Fire
6) Land of the Rising Sun
7) Kill to Survive
8) Return of the Outlaw
9) Immortal
10) Take Me Back
11) Fight Fight Fight
12) Until We Meet Again
13) Thundersteel (live)

DISCOGRAPHIE


Riot - Unleash the Fire



25 janvier 2012. Mark Reale, membre fondateur de Riot, décède de complications liées à la maladie de Crohn à l'âge de cinquante-six ans. À la demande de son père, le nom du groupe est abandonné. À vrai dire, l’existence même de l’entité nord-américaine semble menacée, car il ne demeure désormais plus aucun membre originel de la formation pionnière du heavy metal US fondée en 1975. Cependant, plusieurs musiciens de la dernière mouture souhaitent continuer l’aventure et relancent l’affaire sous le nom de « Riot V ». Unleash the Fire est le premier album à paraître sous cette dénomination.

Sauf au Japon. Bon, Riot, c’est compliqué. Le style musical a lui-même évolué, passant d’un hard rock musclé à la fin des seventies au power metal en vogue la décennie suivante, à l’occasion du référentiel Thundersteel. Quant au « V », il fait allusion à l'arrivée de Todd Michael Hall en tant que cinquième chanteur officiel. Celui-ci succède à Tony Moore, un revenant qui avait chanté sur Thundersteel. Sans aller jusqu’à rappeler le recrutement de Mike Patton, décisif pour la carrière de Faith No More – Tony Moore n’étant tout de même pas Chuck Mosley – rarement pioche n’aura été aussi bonne au moment de choisir un nouveau chanteur (OK, Gillan en 1970, c’était bien vu aussi). Les choses sont claires dès l’entrée en matière, "Ride Hard Live Free", que Hall valorise de son timbre aigu mais pas (trop) strident, et surtout d’une puissante clarté qui laisse abasourdi. La qualité de ses lignes vocales, certes assez similaires d’un morceau à l’autre, permet à d’honnêtes chansons d’échapper à la qualification de fillers, telles "Metal Warrior" (cette vocalise finale, mamma mia !), "Bring the Hammer Down" et "Take Me Back".
Le reste de la horde démontre aussi quelques aptitudes, il en faut pour mener un bon port les tempos rapides qui garnissent majoritairement le recueil. Les riffs sont véloces, la double pédale de l’ex-Virgin Steele Frank Gilchriest est branchée en mode continu, les solos de l’ancien Mike Flyntz - vingt-cinq ans de maison - et la recrue Nick Lee sont énergiques et se finissent généralement en duo de guitares harmonisées, comme sur le non-ambigu "Fight Fight Fight" et "Return of the Outlaw" dont le motif principal, à l’instar de "Kill to Survive", évoque plutôt le hard rock gratte bitume de Skid Row. Des exceptions existent puisque le duo de compositeurs formé de Flyntz et de l’autre pilier du gang, le bassiste Don Van Stavern, fournit deux ballades, "Immortal" et "Until We Meet Again". Elles remplissent plaisamment leur rôle d’accalmies sans tomber dans la mièvrerie (cf. les lignes consacrées au titulaire du micro ci-dessus), mais sans non plus laisser de trace indélébile dans le cortex.
Le manque de refrains marquants est sans doute la seule réserve qui pourrait être exprimée à l'égard de l’enregistrement. Fort heureusement, certains se révèlent particulièrement soignés, bonifiant la percutante chanson-titre ainsi que "Fall from the Sky" et son riff surspeed qui rappelle fortement le break de "Cremation of the Cross" de Bewitched. Le refrain de "Land of the Rising Sun", dédié (on s’en serait douté) au fidèle public nippon, est copieusement répété, plus que n’importe quel autre sur la réalisation. Normal, il appartient à la catégorie des mélodies qui, une fois entendues, envahissent les synapses pour ne plus jamais les quitter.


Alors que la carrière déjà bien remplie de Riot ne semblait pas appeler de suite après la mort de son créateur, les membres de la troupe new-yorkaise font plus qu’entretenir la flamme en lâchant une œuvre dynamique et inspirée. Transcendées par un chanteur fuoriclasse, les compositions se transforment en hymnes à un metal traditionnel sacrément efficace. Quoi, la pochette ? Un super héros à tête de phoque ? Où ça ? Non, tout ce qu’il faut retenir à l’écoute de Unleash the Fire est : Riot n’est pas mort, vive Riot V !



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