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Une brève histoire du metal noir
UN DOSSIER DE...
TheDecline01
Mise en ligne le 23 août 2013
SOMMAIRE
Pas grand chose, mais de l'indispensable.
Big bang initial puis folle nuit d'ivresse à 10 ans.
1 an seulement, et tellement de choses à dire.
Sous les cendres de 1994, l'émergence d'une vraie scène.
A monter trop haut trop vite...
Ou quand l'underground revient dans la place
Des prémices de l'underground à la confirmation
L'âge de la maturité ?
Alea Jacta Est, vers le présent
Le mot de la fin
TAGS ASSOCIES
Darkthrone
Deathspell Omega
Emperor
Dimmu Borgir
Gorgoroth
1349
Bathory
Belenos
Immortal
Arcturus
Satyricon
Celtic Frost
Cradle Of Filth
MayheM
Marduk
Hellhammer
Venom
black metal
La nouvelle vague
Que se passe-t-il dans le black après une année si titanesque ? Le rythme baisse, mais un peu seulement car certains groupes continuent, d'autres prennent le relais et des nouveaux apparaissent.
Dissection
sort son «
le
» album sans défaut, à savoir
Storm of the Light's Bane
qui est un récital de riffs mélodiques exceptionnels et donnent à l'album un niveau impressionnant, toujours teinté de death. Indispensable évidemment, d'autant plus que le compositeur guitariste chanteur Jon Nodveidt passera par la case prison par la suite pour un meurtre.
«
La classe non ? En plus de poser, je sais bien jouer !
»
Darkthrone
demeure infatigable et insatiable puisqu'il sort son dernier grand album.
Panzerfaust
propose une approche plus ancrée dans le passé du genre, plus proche des premiers albums de
Celtic Frost
et le rythme s'est manifestement calmé. La chanson"
Quintessence
" qui en est tirée est d'ailleurs acclamée comme leur plus grand titre. 6-7 minutes d'un riff lancinant inlassablement répété pour une atmosphère pesante.
Shadowthrone
de
Satyricon
est une autre sortie intéressante, dans la droite ligne du premier album et toujours représentative de ce qui est désormais le jeune
Satyricon
. Le style s'affine, la technique se polit mais les mélodies et les claviers sont toujours autant là alors que l'album se permet le luxe de sonner pur black metal.
Les nouveautés sont toujours présentes avec
Ulver
qui ose le mix black metal classique pour une moitié et chansons acoustiques pour une autre sur
Bergtatt
. Enfin, il est tout à fait remarquable d'entendre des albums comme
Written in Water
et
Min Tid Skal Komme
de
Ved Buens Ende
et
Fleurety
respectivement. Bluffants par leurs caractéristiques jazz très marquées et une technicité sans comparaison avec ce qui est la norme à l'époque, ils partagent des membres et un goût pour des structures complexes et peu communes. Les 2 albums sont en plus de franches réussites qui combleront les auditeurs exigeants à la recherche permanente d'originalité et de nouveaux territoires.
«
La super mega classe les gars. Et tellement surprenant dans le black. A cliquer
»
Car tout en restant black metal, ces albums sont des perles d'avant-gardisme, très hermétiques puisqu'ils requièrent de très nombreuses écoutes pour en saisir la globalité. Ils restent cependant à la marge du genre et des essais sans suite réelle. Il faudra d'ailleurs attendre de très nombreuses années pour entendre de nouveau des groupes se tenter à l'exercice des structures dissonantes et si complexes, preuve de l'avance qu'ils avaient à l'époque et aussi de l'incroyable éventail que le black metal couvre, bien loin de l'image autiste et renfermée qu'il renvoie.
Dans le même genre «
WTF
», un groupe plutôt caché mais bel et bien important au développement du genre sort un album de techno/trance true black :
Mysticum
. 2 Illuminés élevés au champignon hallucinogène bravent les interdits et se lancent dans le black techno avec
I
n the Stream of Inferno
.Il faut prendre le temps de s'habituer à la boîte à rythme et ses beats inappropriés, mais la phase d'apprentissage passée, il se révèle être un formidable album. Si on poursuit dans la quête techno/industrielle, le passage est obligé par la case
Samael
-
Passage
(désolé). Leur album le plus révéré et bien loin du son qui les a faits connaître à la fin des années 80, début des années 90. Ici l'atmosphère spatiale futuriste totalement assumée plonge l'auditeur dans un monde complet et prenant voire hypnotisant via des beats physiologiques. Une incontestable réussite à la lisière extrême du black metal.
Pourtant on sent que les premières années fabuleuses sont désormais derrière. Les albums définitifs qui ont formé le genre ont été réalisés et la pluie n'est plus aussi drue. Qui plus est, de nombreux groupes sont au repos forcé.
Mayhem
,
Emperor
,
Burzum
sont amputés de membres majeurs,
Darkthrone
sombre dans l'anonymat à cause d'une déclaration malencontreuse et mal traduite sur les Juifs. Bref, tous les piliers de la première vague sont out quasiment. Il est temps de passer le relais et le flambeau sera repris par des groupes dont les aspirations sont désormais uniquement musicales. Finies les églises brûlées !
Cela se manifeste dès l'année suivante, car des sillons ensanglantés de 1993-1995 surgit
Cradle of Filth
avec un EP/album
Vempire
qui va faire mal en tapant dans la fourmilière black là où ça fait mal : l'intégrité.
«
Je ne suis pas très joli hein ? Et bien je vous conchie, je suis une star !! UNE STAR !!!!!!!
»
Pour un genre qui s'est complu dans l'underground et les excès, le succès énorme des albums de 1994 relativement à la violence de la musique, dérègle et dérange. Il dérange et énerve encore plus lorsqu'il vient d'un groupe qui n'a rien à voir avec la première vague originelle, pure. Le groupe vient d'Angleterre, il fait de la musique violente mais très mélodique et enrobée de douceurs, donc plus facile d'accès. Horreur suprême, il développe une imagerie très léchée qui attire tout une nouvelle frange d'un public adolescent à la recherche de nouvelles sensations fortes.
«
Grand public, mais ça n'empêche pas de faire de la super musique.
»
Le succès ne se fait pas attendre et il sera confirmé par
Dusk... and Her Embrace
reposant toujours sur la même recette, mieux apprivoisée et toujours aussi bien faite il faut le reconnaître, la même année en 1996. La musique du groupe est faite de très bon riffs, très mélodiques rendus plus beaux encore par la présence très marquée de claviers doucereux et de chant féminin. La forme est aussi travaillée avec des textes très fournis dans un anglais soutenu. Bref, ça sent la sapin pour les vrais fans.
Dans un genre similaire avec claviers,
Kvist
sort un album en catimini,
For Kunsten Maa Vi Evig Vike
. La musique est moins gothique ou romantique, pourtant l'usage des claviers donne une teinte grandiose à l'ensemble. A noter l'étonnante partition de la basse dont le son est mis très en avant. Comme pour donner plus de poids à l'assertion que les claviers ont leur place dans le black metal, sans le dénaturer et sans s'appeler
Emperor
,
Obtained Enslavement
apporte sa pierre à l'édifice via
Witchcraft
en 1997 et
Soulblight
l'année suivante. Encore du black à claviers grandiloquent, racé, raffiné qui ne repose pas uniquement sur des lignes de claviers mais bel et bien des riffs et une batterie souvent épileptique.
Cependant, il ne faudrait pas enterrer la bête trop vite. 1996 c'est aussi l'année de sortie de l'excellent et intègre
Under the Sign of Hell
de
Gorgoroth
. Un disque qui réussit l'exploit de mélanger sonorités true black, donc enregistrement atroce, et mélodies. Certes, les mélodies sont discrètes, mais indubitablement présentes.
Dark Funeral
enfante de son premier rejeton maléfique, et aussi ce qui est son album le plus culte,
The Secrets of the Black Arts
. Brûlot très violent de black simpliste dans sa construction mais extrêmement travaillé dans ses atmosphères, le cd fait mouche. Pourtant le groupe est raillé et moqué pour son suivi scrupuleux des codes du genre (maquillage, croix renversées, pentacles etc...) et ses paroles ridicules (sérieux, par rapport à qui ???)
Dimmu Borgir
commence à pointer le bout de son nez via un
Stormblast
première version donc le son douteux ne masque pas le talent du groupe à prodiguer des musiques violentes et mélodiques mâtinées d'une douceur de bonbon. Les claviers deviennent une composante indispensable des chansons en créant de la mélodie par eux-mêmes.
«
Véritable départ du groupe, ça manque encore de moyen.
»
Un groupe au destin étrange crée son unique album purement black metal :
Ulver
avec
Nattens Madriggal
. Et quel album ! D'une crudité insondable, il propose des riffs répétitifs ultra black, un son d'une horreur absolue de concert avec des… mélodies ! Cocktail détonnant et réussi, il restera unique aussi car le groupe évoluera vers d'autres cieux par la suite.
«
J'aime les loups.
»
Enfin,
Satyricon
prouve qu'il appartient définitivement à la race des grands avec son album le plus majestueux à ce jour :
Nemesis Divina
. Un bonheur constant de riffs riches associés à des mélodies imparables et des claviers fort judicieusement utilisés, sans excès. Cet album donne le jour à ce qui peut probablement être considéré comme le plus grand hymne du black metal : "Mother North" (qui vient avec un clip intéressant qui plus est). Très, très grand.
Du côté des légendes, les rumeurs vont bon train puisque
Emperor
va retrouver sa 2e tête pensante, Samoth qui sort de prison. Les frétillements sont intenses chez les fans encore sous le choc de
In the Nightside Eclipse
. Frétillements justifiés par un mini,
Reverence
, qui confirme tout le potentiel du groupe. L'album longue durée
Anthems in the Welkin at Dusk
sort en 1997 et c'est le raz-de-marée tant attendu. Déjà car aucun autre groupe de black n'avait autant vendu. On parle de centaines de milliers d'exemplaires maintenant. Ensuite parce que la musique est d'une telle majesté, incroyablement divine et spatiale couplée à une intensité insoutenable que le public et la critique sont à genoux. Le roi
Emperor
a tout emporté sur son passage pour la 2e fois, dépassant le cadre du black metal désormais
.
Enfin, un revenant d'entre les morts produit un mini :
Mayhem.
L'abrasif
Wolf's Lair Abyss
est chargé de donner une suite impossible à
De Mysteriis Dom Sathanas
. L'entreprise est réussie avec brio puisque le nouveau guitariste (avec la sympathique pression de succéder à Euronymous sur les épaules qui va avec, tranquille) Blasphemer donne une nouvelle orientation au groupe, orientation qui verra
Mayhem
sortir des albums différents les uns des autres au cours de la décennie qu'aura durée sa présence.
Pour découvrir en douceur (pas forcément...) :
Emperor - Ye Entrancemperium
Mayhem - I am thy Labyrinth
Cradle of Filth - Heaven Torn Asunder
Gorgoroth - Krig
Dissection - Night's Blood
Satyricon - Mother North
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