Et en voilà un disque légendaire ! Barman, sers moi donc ce qui restera à tout jamais ancré comme un album majeur, incontournable de la scène metal en général ! Car les grincheux auront beau dire ce qu’ils veulent, que Killers est injustement occulté à cause de ce skeud, qu’il est finalement pas si terrible que ça, qu’il est trop commercial, qu’il est pas original etc… et je ne sais quoi encore, et bien il faut admettre que TOUS les titres sont des bombes intercontinentales.
Allez, juste pour le plaisir je vous fais la liste, que vous connaissez tous, des titres présents sur la galette :
- "Invaders"
- "Children of the Damned"
- "The Prisoner"
- "22 Acacia Avenue"
- "The Number of the Beast"
- "Run to the Hills"
- "Gangland"
- "Hallowed Be Thy Name"
C’est bizarre, tous ces titres on les connaît par cœur… ou presque, peu s’en faut. En plus Maiden est alors à son apogée. Bruce Dickinson vient de rentrer dans la légion Iron Maiden, les fans se comptent en millions et les tournées sont monumentales. La musique ? Très simple à décrire. Il y a des riffs de tueur à chaque morceau, deux soli redoutablement beaux par chanson, un refrain inoubliable, la batterie de Clive Burr qui assure un max, la fameuse voix de Bruce (peut-être encore en apprentissage) et évidemment, la basse mythique de Monsieur Steve Harris qui galope d’accords en accords.
Franchement, cela peut paraître simpliste comme description, mais ça colle tellement bien à l’esprit d’Iron Maiden à l’époque. Les titres sont très facilement mémorisables, leur refrain encore plus, et pourtant, malgré le fait que ce soit excessivement accessible, on ne se lasse jamais. On réécoute ce Number of the Beast avec toujours le même plaisir, la même joie, la même pêche communicative. Et le fait est suffisamment rare pour être applaudit des deux mains. Respect. L’efficacité est de tous les refrains, le sublime de tous les soli, l’excellence de tous les riffs et l’exceptionnel se dégagent continuellement de la basse. Et le pire c’est que tout ça se fait dans une simplicité désarmante. Là où beaucoup de groupe font simple et accrocheur pendant une ou deux écoutes puis après le plaisir se dilue dans l’oubli, Maiden fait un «simple» qui restera à tout jamais dans les esprits.
Bien sûr au milieu de ce déluge d’excellence il y a toujours les petits malins qui font mieux que les autres. Et surtout dans le cas de cet album, il s’agit de morceau qui ont fait l’Histoire du heavy, des chefs-d’œuvres intemporels. Je sais, c’est facile, mais ces deux chansons sont "The Number of the Beast" et "Hallowed Be Thy Name". Celles-là, je doute qu’un jour elles se fassent enterrer. Elles sont comme passées à la postérité, on les a canonisées depuis longtemps. Des classiques parmi les classiques. Dieu sait combien de fois on les a entendues et pourtant à chaque fois qu’elles viennent nous caresser les tympans on est enchanté.
Pour tout ça cet album mérite sa place acquise de haute lutte au Panthéon des albums légendaires du metal et à posséder obligatoirement dans toute discothèque qui se doit. Iron Maiden a signé là une page importante du heavy et du metal en général.