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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 19/20

LINE UP

-Paul Di'Anno
(chant)

-Bruce Dickinson
(chant)

-Dave Murray
(guitare)

-Denis Stratton
(guitare)

-Adrian Smith
(guitare)

-Janick Gers
(guitare

-Steve Harris
(basse)

-Clive Burr
(batterie)

-Nicko McBrain
(batterie)

TRACKLIST

CD 1 (BBC Archives) :
1)Iron Maiden
2)Running Free
3)Transylvania
4)Sanctuary
5)Wrathchild
6)Run To The Hills
7)Children Of The Damned
8)The Number Of The Beast
9)22 Acacia Avenue
10)Transylvania
11)The Prisoner
12)Hallowed Be Thy Name
13)Phantom Of The Opera
14)Iron Maiden

CD 2 (BBC Archives) :
1)Prowler
2)Remember Tomorrow
3)Killers
4)Running Free
5)Transylvania
6)Iron Maiden
7)Moonchild
8)Wrathchild
9)Infinite Dreams
10)The Trooper
11)Seventh Son Of A Seventh Son
12)The Number Of The Beast
13)Hallowed Be Thy Name
14)Iron Maiden

CD 3 (Beast Over Hammersmith) :
1)Murders In The Rue Morgue
2)Wrathchild
3)Run To The Hills
4)Children Of The Damned
5)The Number Of The Beast
6)Another Life
7)Killers
8)22 Acacia Avenue
9)Total Eclipse

Etc...

DISCOGRAPHIE


Iron Maiden - Eddie's Archive
(2002) - heavy metal - Label : Sony Music



En voilà un coffret qu’il est bon. Car coupons court à toute sorte de suspense foireux, ce coffret est indispensable pour toute personne pouvant se le permettre. En effet, il présente Iron Maiden sous son meilleur jour, et dieu sait que déjà un jour normal de Maiden est fabuleux, et délivre une onctueuse couche de concerts, inédits jusque là en CD, mâtinée de reprises et autres B sides comme ils disent.

Tout d’abord, puisque de coffret il s’agit, de coffret parlons. C’est une magnifique boîte en alu (et pas du vieil alu qui se défonce rien qu’en l’ouvrant, non, du bon qui tient) ornée d’une superbe tête gravée de ce bon vieux Eddie. Le reste de la boîte est elle aussi gravée avec un magnifique IRON MAIDEN en rouge sur le devant pour un résultat du meilleur effet. Ensuite on ouvre la boîte et on découvre 3 boîtiers de CD (qui sont doubles par ailleurs), un shooter (j’entends les mauvaises langues, mais non, je ne l’ai pas utilisé !) avec pour socle cet inévitable Eddie, en plomb cette fois, et un parchemin tenu par une bague en plomb marquée du sceau de… Eddie évidemment. Parchemin qui a une texture très agréable d’ailleurs et qui retrace TOUTE la carrière du groupe, de tous les membres du groupe passés et présents ainsi que tous les groupes auxquels ont appartenu ces différents membres. Un arbre généalogique en somme et qui remonte jusqu’à 1974 ! Ca ne nous rajeunit pas tout ça (enfin surtout Maiden). Et cela montre que Maiden a employé à peu près autant de musiciens que Sony Music. Une fois qu’on a découvert cela les yeux tout humides d’émotion, il reste à s’occuper du plat principal, les 6 CDs. Et là c’est bonheur. Bon je préfère dire tout de suite ce que j’aime pas trop comme ça on passera le reste de la chro dans la joie et l’allégresse. Et bien ce sont les 2 CDs de reprises et autres B sides. Je sais pas, mais j’aime pas. Maiden fait de la musique tellement bonne à la base que leurs reprises paraissent fades en comparaison, sans insulter les artistes repris. Et puis quand on écoute ces reprises entre deux live … forcément la chute est rude. Bref, opinion perso, j’aime po.

Alors maintenant c’est bon, nous sommes débarrassés de toute remarque vilipendeuse on peut se concentrer sur le cœur de l’offrande. Notons toutefois qu’il faut aimer les débuts du groupe car les "Iron Maiden", "Transylvania", "Hallowed Be Thy Name" et compagnie vous allez les entendre très souvent. Nous commençons par le double BBC Archives. Deux fois 75 min de pur régal. Le premier Cd s’ouvre sur 4 titres issus des sessions radio du Friday Rock Show sur la… BBC. Ca date quand même du 14 Novembre 1979 les cocos, donc c’est le premier enregistrement officiel de la Vierge de Fer, avant même leur premier album éponyme. Et bien ce qu’il en ressort c’est qu’on sent que c’est enregistré avec peu de moyens, que les musicos maîtrisent pas leurs instruments comme ce fut rapidement le cas mais on sent que Maiden est là et bien là. Les titres joués sont "Iron Maiden", "Running Free", "Transylvania" et "Sanctuary" (que des monstres donc) mais version débutant (ce qui est déjà largement au-dessus du commun des mortels) et ptet un peu plus punk et moins heavy metal. Convaincant néanmoins et surtout une belle pièce de musée. Ensuite c’est un concert au Reading Festival du 28 Août 1982 (j’allais bientôt naître dis donc) avec ce qui est considéré comme le line up définitif du groupe par les fans les plus passéistes, Harris, Smith, Murray, Dickinson et Clive Burr donc. 10 titres de légende évidemment joués à la perfection et qui sont servis avec un son live très cru je trouve, la batterie notamment. De plus il y a quelques baisses au niveau de chant de temps en temps (faux contact ?) mais rien de bien méchant. Sinon Steve Harris claque bien sa basse même si on l’entend moins que d’ordinaire. Le public quant à lui se fait entendre, mais uniquement entre les chansons lorsque Bruce les harangue quelque peu (dans un anglais particulièrement incompréhensible d’ailleurs) lors de longues tirades. En effet on a l’impression qu’il écoute religieusement, enfin façon de parler puisque Bruce parle de la presse qui qualifiait Maiden de satanistes durant un de ses discours, comme pour ne pas perdre une miette du son. En tout cas l’ami Dickinson est très en voix et monte très haut (plus que sur les précédents live). Un concert très très bon qui aurait peut-être mérité un son plus consistant mais qui achève n’importe quel groupe ou presque de toute façon. On prend son pied.

Et comme on a deux pieds, ben tout naturellement on cherche à prendre son deuxième pied. Aucun problème puisqu’une deuxième galette nous attend. 6 premiers titres issus du Reading Festival mais du 23 Août 1980 cette fois. Et tout le monde aura compris donc, il s’agit d’un live avec Paul Di’Anno au chant ce qui est une première unique pour un live officiel de la Vierge de Fer. Et ça donne quoi ? Un son un peu cheap premièrement (mais ça, ça a rien à voir avec Paul) mais Maiden dégage toujours autant d’énergie sur scène. Deuxièmement Paul chante très correctement même si Maiden sonne plus Maiden avec Dickinson. Et enfin, j’ai l’impression que Paul n’est pas un aussi bon frontman que Bruce. Il est moins communicatif avec le public et donne moins envie de se déchaîner. Je suis donc de ceux qui pensent que la venue de Bruce Dickinson est la meilleure chose qui soit arrivée à Maiden. Ensuite on passe à Donington sans prendre le car mais en restant chez soi pour le Monsters of Rock. Et c’est vraiment monstrueux car la set list est ébouriffante. "Moonchild", "Wrathchild", "Infinite Dreams", "The Trooper", "Seventh Son of a Seventh Son", "The Number of the Beast", "Hallowed Be Thy Name" et "Iron Maiden", ça calme les ardeurs des plus exigeants non ? Rajoutez à ça un public bien présent, un son superbe et une exécution sublime et vous obtenez un des meilleurs live de Maiden. Bon le petit nuage qui obscurci le tableau c’est que visiblement Bruce avait quelques problèmes avec sa voix lors du concert. On sent qu’il a du mal à monter les aigus ou à tenir longtemps une note (notamment sur "Seventh Son of a Seventh Son"). Il se force un peu. Mais cela n’enlève rien à l’absolue qualité de ce live d’autant plus exceptionnel qu’il nous livre "Seventh Son of a Seventh Son" en live (et si mes connaissances sont bonnes, c’est la première fois qu’on l’a en live celle-là et c’est réellement IMMENSE.

Comment se remettre de telles émotions ? Très simple, écouter le Beast Over Hammersmith soit deux fois 50 min de live en 1982. Entrée en matière : MAIDEN !! MAIDEN !! puis direct sur "Murders in the Rue Morgue". Le son est très bon mais pas excellent puisqu’il donne la bizarre impression qu’il est un peu étouffé. Encore une fois il y a très peu de choses à dire. Il suffit de se taire et d’écouter.. Les titres sont joués comme d’habitude à la perfection et Bruce est en voix, donc rien à dire. C’est encore un fabuleux live qui démontre que Maiden est une putain de bête de scène et que ses chansons n’ont pris aucune ride et qu’elles sont encore des références absolues aujourd’hui. Avec ça je pense que vous êtes convaincus que ce coffret est exceptionnel, qu’il délivre des émotions énormes (et si j’y suis pas arrivé c’est que j’écris vraiment comme une merde) et qu’il faut l’avoir. Mais en plus il faut dire que chaque double CD est accompagné d’un livret conséquent et que Derek Riggs nous donne de biens beaux dessins. Et comme cela est si bien inscrit sur les fesses d’Eddie :


MAIDEN RULES !


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