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CHRONIQUE PAR ...

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Dupinguez
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13.5/20

LINE UP

-Roy Khan
(chant)

-Thomas Youngblood
(guitare)

-Glenn Barry
(basse)

-Casey Grillo
(batterie)

TRACKLIST

1)New Allegiance
2)The Fourth Legacy
3)Silent Goddess
4)Desert Reign
5)Nights Of Arabia
6)The Shadow Of Uther
7)A Sailorman's Hymn
8)Alexandria
9)The Inquisitor
10)Glory
11)Until Kingdom Come
12)Lunar Sanctorum

DISCOGRAPHIE


Kamelot - The Fourth Legacy
(2000) - metal symphonique - Label : Noise Records




Avec l'arrivée toute fraiche d'un certain Roy Khan au micro mais un Siége Perilous tout de même assez moyen à son actif, Kamelot a maintenant pour enjeu de sortir enfin de la seconde division. Et pour ce faire, Thomas Youngblood, maître à bord, va s'en donner les moyens. Jugez plutôt : avec Sascha Paeth et Miro à la production, on se dit tout de suite que les ambitions ne sont pas les mêmes.


Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela s'entend! Dès l'introduction, on est rassuré de ne plus entendre ces vieux claviers estampillés Bontempi qui ont laissé pour le coup la place à des sonorités beaucoup plus percutantes. Pour mettre les choses au clair, "The Fourth Legacy", le titre éponyme, envoie le bois d'entrée de jeu avec force riffs de guitare et double pédale. Et quels progrès de la part de Roy Khan! Celui qui était encore hésitant et peu précis il y a de cela à peine un album se hisse quasiment au niveau des références du genre, à savoir Kotipelto ou Kiske. Il lui manque peut être un peu de puissance et cherche encore à impressionner dans les aigus qu'il ne maîtrise pas aussi bien que les personnes suscitées. Pêché de jeunesse sans doute. Mais qu'importe, il apporte aux compos une subtilité et une magie de par la finesse de son timbre et la variété dans son utilisation. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter la magnifique "Nights Of Arabia", servie par une mise en bouche nommée "Desert Reign", où se disputent percussions tribales et sonorités arabisantes. Le propos est ici varié, entre les couplets plaintifs, les refrains renforcés par des chœurs imposants et un passage central plus doux, l'auditeur las de monotonie sera satisfait. On notera également l'incursion d'une voix féminine, chose tellement banale aujourd'hui mais qui ne l'était pas forcément en 2000.

L'album n'est malheureusement pas entièrement de cet acabit et comporte encore quelques faiblesses qui nous rappellent inévitablement un passé plus anecdotique. "Silent Goddess" par exemple, assez répétitive et peu accrocheuse, ne marquera sans doute pas les esprits, au vu des deux hits qui l'entourent. "The Shadow of Uther" également, un mid-tempo à la double omniprésente et peu fine, pêche par un manque d'originalité flagrant. Car ce qui fait la force de Kamelot, c'est cette capacité à distiller un heavy ni trop facile d'accès, ni trop pompeux. Une approche de la composition qui permet de se démarquer des Helloween et autres Rhapsody. Une certaine douceur également, qui permet de respirer et de rendre l'écoute plus aisée, à l'image d'un "A Sailorman's Hymn", à la mélodie simple mais pourtant tellement efficace qu'elle permet de se rendre compte par comparaison des atours développés et complexes du restant de la galette. Et placée idéalement en milieu d'album, cette simplicité fait du bien. Pour servir tout cela, la performance des musiciens est exempte de beaucoup de reproches. En plus du fameux Khan suscité, le travail sur les guitares de Thomas Youngblood est intéressant car, une fois n'est pas coutume, l'homme sait mettre son instrument en retrait pour laisser plus de place aux voix et aux claviers.


Kamelot signe donc ici un The Fourth Legacy qui marque une avancée remarquable à tous les niveaux. Grâce à une production massive et des arrangements lêchés, le groupe sort enfin de l'anonymat. Pourtant, de nombreux progrès sont encore possible, notamment au niveau de l'homogénéité dans la qualité des compositions. Mais pour cela, il faudra attendre la suite.


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