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CHRONIQUE PAR ...

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Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Thomas "Sabbathi" Eriksson
(chant+guitare)

-Marcus Lundberg
(guitare)

-Don "Deobrigula" Palmroos
(guitare)

-Mikael "Pope" Popovic
(claviers+choeurs)

-Tobias Resch
(basse)

-Fredrik "Endymion" Hellerström
(batterie)

TRACKLIST

1) All He Has Read
2) Pillars Of The South
3) The Emma
4) Vermin
5) World Of Wonders
6) The Wind
7) Black Sunlight
8) The Sermon
9) The Key And The Gate (Alternative Version - Bonus Track)
10) Riders of Vultures

DISCOGRAPHIE


Year of the Goat - The Unspeakable
(2015) - heavy metal hard rock rétro et occulte - Label : Napalm Records



2015, Année du Bouc : Year of the Goat sort un album. Logique ? Oui, même si la correspondance avec le calendrier chinois relève probablement de la coïncidence - les hard rockers suédois donnant plutôt dans le mysticisme luciférien, à moins qu'il ne s'agisse de satanisme ésotérique, allez savoir. Logique car la parution de cet enregistrement longue durée suit de quelques mois celle du sympathique EP The Key and the Gate et donne enfin un successeur au délicieux Angels' Necropolis datant de 2012 : la formation emmenée par Thomas "Sabbathi" a-t-elle profité de ce laps de temps pour s'aventurer hors de ses rassurantes balises vintage ?

Il ne fallait sans doute pas s'attendre à la révolution compte tenu du respect classieux envers le répertoire des années soixante-dix dont a fait preuve le sextet nordique depuis ses débuts et, effectivement, tous les ingrédients réunis sur les productions antérieures se retrouvent dans The Unspeakable, le millésime 2015 : des guitares généreuses mais subtiles bonifiées par une batterie vigoureuse, relevées par un chant gracieux et saupoudrées de claviers discrets - le tout baignant dans une ambiance occulte faisant le liant entre ces saveurs délicates. Les Scandinaves se permettent en sus d'incorporer quelques louches de chœurs savamment dosés sur les refrains qui rehaussent incontestablement le goût de la potion. Néanmoins, ce dernier élément ne parvient pas à masquer une tenace sensation de fadeur. Certes, avec l'alléchante recette préalablement décrite, le résultat ne saurait être complètement raté. Toujours inscrites dans une veine seventies proche de Blue Oÿster Cult et Whisbone Ash, les plaisantes mélodies sont servies par une interprétation impeccable - mention spéciale une fois encore à « Sabbathi » dont le chant séraphique fait des merveilles : sa prestation sur "The Emma", notamment, est de toute beauté. Joué sur un rythme ternaire et lent, ce morceau apporte par ailleurs une touche de diversité bienvenue parmi une collection de titres qui tendent à se ressembler, faute d'inspiration suffisante.
De fait, bon nombre de pistes présentent de flagrantes similitudes avec celles d'Angels' Necropolis et plus précisément l'opener "For the King" - sur "Pillars Of The South", les paroles du refrain ont même été partiellement recyclées. Hélas, la comparaison s'effectue systématiquement au détriment des occurrences les plus récentes : "Pillars..." est un peu mou là où "For the King" se distinguait par son dynamisme alors que "World Of Wonders" et "The Sermon", entre autres exemples, ronronnent faute de breaks suffisamment tranchants. Quant à "Riders of Vultures" qui clôt le recueil, sa montée en puissance finale évoque celle de l'intense "Thin Lines of Broken Hope" figurant en même position sur la réalisation précédente. Mais là aussi, l'impact est moindre, de même que sur "All He Has Read", l'autre composition au long cours placée en ouverture et qui intrigue agréablement grâce à une séquence inquiétante parcourue de chuchotements tout droit issus du Dawn of Dreams de Pan-Thy-Monium - tiens, encore un projet suédois - auxquels succède un riff vigoureux et entraînant, avant qu'une interminable parenthèse planante ne fasse chuter la tension que la reprise du thème en conclusion ne parvient pas à totalement rétablir
.

The Unspeakable est une œuvre frustrante. En effet, elle recèle tout ce qui avait fonctionné à merveille sur sa devancière - tout, sauf ces petites trouvailles qui faisaient basculer cette dernière dans l'excellence et l'auditeur dans l'extase. Tel un calque légèrement délavé, cette nouvelle production de Year of the Goat s'apparente à une copie de toile de maître qui aurait perdu quelques couleurs au passage. Toutefois, l'ensemble se révèle fort respectable et la plupart des refrains, particulièrement soignés, sauvent les chansons à eux seuls. Que les concitoyens d'Amy Diamond n'aient pas su éviter le piège de la redite rend les regrets d'autant plus vifs.





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