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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 25 mai 2024
Sa note : 17/20

LINE UP

-"Paul" Stanley Bert Eisen
(chant+guitare)

-Chaim "Gene Simmons" Witz
(chant+basse)

-Paul Daniel "Ace" Frehley
(guitare)

-Paul Charles "Eric Carr" Caravello
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-Dave Wittman
(chœurs)

-"Vinnie" Vincent John Cusano
(guitare)

-Robben Lee Ford
(guitare)

-Steve Farris
(guitare)

-Adam Mitchell
(guitare)

-James Robert "Jimmy" Haslip
(basse)

-Michael Joseph "Mike" Porcaro
(basse)

TRACKLIST

1) Creatures of the Night
2) Saint and Sinner
3) Keep Me Comin
4) Rock'n'Roll Hell
5) Danger
6) I Love It Loud
7) I Still Love You
8) Killer
9) War Machine

DISCOGRAPHIE


Kiss - Creatures of the Night



« Nous sommes de retour avec notre album le plus heavy ! » À force d’avoir été plus utilisée que le ketchup sur les frites du McDo, à travers les décennies des décennies, amen, cette phrase a fini par nous faire hurler de rire. Un peu comme un tennisman français annonçant qu’avec cette victoire contre le 87587ème joueur mondial, il a « franchi un cap ». Et pourtant… dans le cas de Creatures of the Night, elle était utilisée à bon escient.

Si, rétrospectivement, Lick It Up est encore un peu plus près du heavy metal que son prédécesseur, au moment de l’annonce, les Créatures de la Nuit étaient bien l’album le plus heavy du groupe. Avec quelques titres calibrés pour les radios américaines de l’époque, également. Comme à l’accoutumée, la teneur de l’offrande 1982 de Paul et Gene, désormais libérés du dernier dissident, Ace Frehley, crédité sur l’album on ne sait pas trop pourquoi, ne répond pas qu’à des critères purement artistiques. Eh quoi ? Il faut gagner son pain à la sueur de son maquillage ! Vu l’accueil extrêmement mitigé réservé aux deux albums précédents, une réorientation musicale était exigée ! Entouré de moult songwriters, dont Adam Mitchell et Vinnie Vincent, qui assure déjà pas mal de parties de guitares et rejoindra le Bisou sur l’album suivant, le célèbre duo compte redorer son blason et retrouver la popularité d’antan. Le remède ? Hausser significativement le ton, par rapport au très sous-estimé Music from the Elder, un album, certes un peu léger, mais possédant de véritables pépites, et offrir un son plus en accord avec l’époque. Finies les expérimentations symphoniques, au placard le rock’n’roll de papa, le nouveau Kiss muscle sa batterie, aidé en cela par l’excellence du regretté Eric Carr, flirte avec le metal en plus d’une occasion, et compose plusieurs hymnes.
Si le public n’a pas immédiatement adhéré à ce changement de cap, depuis, Creatures of the Night est devenu une référence, ce dont je me réjouis particulièrement, puisque la période 1979-1984 me semble la meilleure du groupe - en oubliant Unmasked et avec mes excuses pour les tenants de leur glorieuse et plus que respectable époque seventies, plus rock’n’roll. Si la fin de Creatures of the Night n’avait pas été un peu moins intense que le reste – sans leur faire injure, "Killer", étonnamment choisi comme single, et "War Machine" se situent quelques échelons en dessous des autres titres de l’album, nous tenions même l’album parfait, avec son hit imparable – "I Love It Loud", bravo Vinnie ! - sa ballade réussie -"I Still Love You"- et ses brûlots – "Creatures of the Night" et l’incroyable "Danger". Tous les refrains ont été construits dans un matériau fait pour durer – celui de "Rock’n’Roll Hell" s'avère , lui, aussi exceptionnel, et le groupe a toujours le chic pour faire sonner sa musique, pas forcément révolutionnaire, comme quelque chose d’unique, grâce à sa parfaite maîtrise des chœurs, et de petits détails de composition, comme cette montée dans les aigus de Paul sur "Danger". Kiss ne joue peut-être pas qu’avec les tripes, mais ils sont sacrément bons, diantre !


Percutant, dynamique, accrocheur, le dixième album de Kiss est, à mon sens, l’un des tout meilleurs jamais composés par la bande et ses songwriters. Les musiciens peinturlurés tournent deux pages de leur histoire musicale d'un coup et entrent de plain-pied dans la musique des eighties. Un must, évidemment.



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