19909

CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 06 juillet 2025
Sa note : 16/20

LINE UP

-"Paul" Stanley Bert Eisen
(chant+guitare)

-Chaim "Gene Simmons" Witz
(chant+basse)

-George Peter John "Criss" Criscuola
(chant+batterie)

-Paul Daniel "Ace" Frehley
(chœurs sur "Nothin' to Lose" et "Black Diamond"+guitare)

A participé à l'enregistrement :

-Bruce Foster
(piano)

TRACKLIST

1) Strutter
2) Nothin' to Lose
3) Firehouse
4) Let Me Know
5) Cold Gin
6) Kissin' Time
7) Deuce
8) Love Theme From Kiss
9) 100,000 Years
10) Black Diamond<

DISCOGRAPHIE


Kiss - Kiss
(1974) - rock hard rock - Label : Casablanca Records



Des monstres du rock encore en vie, Kiss n’est pas le plus ancien. Kiss n’a pas commencé en jouant un style très différent de celui qui l’a popularisé. Musicalement, Kiss n’était pas en avance sur son temps. Le coup du maquillage ? Franchement, se peindre le visage avant une représentation, c’est né en 1974 avec le premier album ? Non plus.

D’ailleurs, à sa sortie, ce premier album ne connaît pas un succès de dingue (même si je connais pas mal de groupes et d’auteurs qui seraient ravis de vendre soixante-quinze mille copies de leurs œuvres…). C’est rétroactivement, une fois le groupe solidement installé au Panthéon de groupes de rock US, que Kiss se vendra comme des petits pains. À titre personnel ? Pas mieux. Pendant longtemps, mon seul lien avec ce premier album se résumait au… thrash metal. "Cold Gin" chez Death Angel et "Deuce" chez Bathory - sur un album de sinistre mémoire… Bref, ce premier opus est passé plutôt inaperçu… et pourtant… D’une part, cet éponyme propose déjà les grandes lignes de ce qui fera la force de la formation : des titres énergiques, bien ficelés, facilement mémorisables. On y trouve même déjà ces fameux changements de tonalité subits si typiques du groupe. Exemple : le pré-chorus de "Nothin’ To Lose". Si ce titre ressemble globalement à du Jerry Lee Lewis avec ses accords de piano saccadés, on y écoute déjà l’un des éléments les plus représentatifs de la musique du Baiser. D’autre part, Kiss est sans doute le meilleur album des débuts de la formation, avant l’explosion médiatique créée par Alive! et Destroyer.
Non pas que Hotter Than Hell et Dressed to Kill soient mauvais, mais ils s’avèrent plus irréguliers et moins empreints de cette insouciance vibrante et de cette urgence de vivre et de jouer, si caractéristiques de cette première œuvre. Un album signé par de jeunes musiciens qui, sans réinventer le rock, en livrent une version diablement efficace. Dès les premières notes de "Strutter", le ton est donné. Hard rock ? Si la fin d’album est un peu plus dure que le début, on pourrait toutefois dire que le premier terme est de trop. Kiss est rock, tout bêtement. Kiss célèbre le carpe diem, la fête, les girls et plus si affinités, à des millions d’années lumières de considérations sociales, métaphysiques ou des messages ésotériques bon marché de certains groupes au statut plus respectable dans le microcosme des ayatollahs du rock. À prendre ou à laisser, il n’y a pas de tromperie sur la marchandise. Si l’on excepte un "Firehouse" pas folichon, l’ensemble du LP remplit parfaitement sa fonction d’excellent rafraîchissement. Outre le titre initial, la séquence allant de "Cold Gin" à "Deuce" est remarquable de tonicité. "Kissin’ Time" possède un de ces puissants, refrains-anthems comme le groupe en a composés des dizaines depuis, tandis que "Deuce" et sa cow bell de l’enfer donne dans un rock plus dur de très haute facture. Après un intermède instrumental correct, relativement lourd, mais pas transcendant, Kiss finit l’album en beauté avec un "100,000 Years" bluesy mais pas trop et "Black Diamond" qui, contrairement à ce que peuvent laisser penser les premiers accords, n’est pas la première ballade du groupe, mais un solide morceau de Bisou, avec chœurs typiques inclus.


Kiss ne révolutionne rien. Kiss fait le show, dès son premier album, excellente déclaration d’intention. Efficaces comme personne, les quatre garçons grimés sont prêts à bouffer, entre autres…, le monde et, si c’était possible, boire quelques cocktails également. Welcome to the show!



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