19889

CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 14 juin 2025
Sa note : 8/20

LINE UP

-Thomas Börje "Quorthon" Forsberg
(chant+guitare)

-Kothaar
(basse)

-Vvornth
(batterie)

TRACKLIST

1) Immaculate Pinetreeroad #930
2) Born to Die
3) Psycopath
4) Sociopath
5) Grey
6) Century
7) 33 Something
8) War Supply
9) Schizianity
10) Judgement of Posterity
11) Deuce (Kiss cover)

DISCOGRAPHIE


Bathory - Octagon
(1995) - thrash metal - Label : Black Mark



- Dis-donc, elle fait un drôle de bruit quand elle démarre, ta super caisse… On dirait une vieille 2CV.
- C’est pas la voiture, c’est la musique… j’ai mis Octagon. Tu m’as dit que tu aimais bien Bathory, non ?
- O… oui…
Il a essayé de faire plaisir, hein, dans le fond, c’est l’intention qui compte. Un peu comme le jour où, adolescent fan de thrash, on m’offrait The Final Countdown parce que j’aimais bien le « hard-rock ». C’était gentil.


Si j’ai pu cracher sur l’album ayant porté Europe au sommet de la gloire, j’avoue désormais écouter les Scandinaves permanentés avec un certain plaisir. En revanche, en ce qui concerne le Scandinave non permanenté auteur d’un grand nombre de merveilles du metal sombre, il y a bien deux œuvres avec lesquelles j’ai beaucoup de mal. La première fait déjà l’objet d’une chronique. C’est Destroyer of Worlds. TheDecline01 n’y va pas de main morte, personnellement, j’aurais mis le double de points... Les deux premiers titres s’écoutent, mais ensuite c’est l’enfer… La seconde, c’est Octagon. Une redite, moins bonne, de Requiem. Et c’est un problème, même pour un vieux thrasher comme moi, porteur d’un anneau de protection contre les prods moisies, et d’une baguette d’immunité au chant approximatif. Trop, c’est trop. Une redite, donc. Premier souci. Honnêtement, même si je ne le ressors vraiment pas tous les jours, le thrash ultra raw de Requiem me convient, mais Quorthon étant connu pour sa versatilité, quelle probabilité y-avait-il qu’il remette le couvert et, paf !, nous sorte un deuxième album de thrash à la suite ? Quel intérêt ? D’autant que, et c’est un gros ennui...

... Octagon ne propose rien de bon. La prod et les barils de lessive ? Passe encore. Le chant… encore plus à la ramasse que d’habitude, ça devient gênant. La musique… Quorthon ressort encore le vieux riff acéré estampillé thrash crado mais, conscient qu’il en a déjà usé et abusé sur Requiem, il nous propose également des titres différents. Du Slayer mid-tempo intégralement très, très, très fortement inspiré du titre "Seasons in the Abyss" sur "Century". De l’auto-parodie de "No Pace Till Death" sur "Grey". Un essai presque réussi, mais pas vraiment, de partir sur quelque chose de plus construit avec "Schizianity" - dommage, le jeu des voix s’avère relativement intéressant. Une reprise pas top d’un excellent titre de Kiss, "Deuce" - décidément, les thrashers aiment bien le Big Bisou… Dois-je continuer ? Non. Mais le pire de tout, de mon point de vue, et vous allez me prendre pour un moraliste pudibond, mais j’assume, c’est entendre Quorthon hurler « Eat my sh*t ! S*ck my d*ck ! » sur "33 Something". Quand on l’a connu exalté, brillant, côtoyant Thor et Odin au Valhalla, sa version punk à chien ne passe vraiment pas.


Alors, non, en adepte du thrash metal, je ne considère pas Octagon comme inaudible, contrairement à Destroyer of Worlds, mais cet album n’est vraiment pas bon. Voilà, c’est dit. Pauvre, famélique. Imaginez un instant que Bathory ait fini sur cette œuvre… Heureusement que Quorthon s’est repris par la suite ! Octagon est un temps très faible au sein d’une discographie très forte. Hop, voile pudique !



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