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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 30 novembre 2024
Sa note : 16/20

LINE UP

-Tamás Kátai
(tout)

Ont participé à l'enregistrement :

-Gábor Dudás
(chant sur 2, 5, 6 et 10)

-Bálint Bokodi
(chant sur 2, 4 et 9)

-Martina Veronika Horváth
(chant sur 1 et 6)

-Gábor Veres
(chant sur 3 et 8)

-Helga Kreiter
(chant sur 4 et 10)

-Attila Bakos
(chant sur 1)

-Zoltán Kónya
(chant sur 3)

-András Vörös
(chant sur 4)

-Ivett Dudás
(chant sur 8)

-Annamari Sánta
(narration sur 7 et 8)

-Viktória Varga
(narration sur 3)

-Daniele Belli
(guitare sur 2)

-Breno Machado
(guitare sur 2)

-Zoltán Vigh
(guitare sur 3)

-Krisztián Varga
(guitare sur 4)

-Edu Giró
(oud+bouzouki+ baglama sur 2 et 7)

-Grigoris Mitropoulos
(bouzouki+baglama sur 7)

-Fabian Hernandez
(saxophone sur 5)

-Gergő Bille
(bugle+trompette sur 7)

-Sanja Smileska
(violon sur 3)

-Joakim Toftgaard
(trombone+trompette sur 7)

-Khachatrian Lernik
(clarinette sur 2)

-Cal Rustad
(cor sur 2 et 8)

-Manuel Domenech
(cor anglais sur 8)

-Joanna "Jo" Quail
(violoncelle sur 8)

-Miguel Velasquez Matija
(basse sur 2 et 6)

-Issar Shulman
(contrebasse sur 2)

TRACKLIST

1) Piros koczi, fekete éj
2) Mindenevő
3) Vasgyár
4) Vilagnák, világa
5) Nyárfa, nyírfa
6) Lydiához (Sebo Ferenc cover)
7) Vakond
8) Ködkirály
9) Aláhullás
10) A gyönyörű álmok ezután jönnek
11) Babylon (Omega cover)

DISCOGRAPHIE

Róka Hasa Rádió (2009)
Rengeteg (2011)
Sgùrr (2015)
Meta (2016)
Geometria (2018)
Naiv (2020)
Vadak (2021)
Mezolit (live) (2022)
Alföld (2023)
XII: A gyönyöru álmok ezután jönnek (2024)

Thy Catafalque - XII: A gyönyöru álmok ezután jönnek



- Cette année, ça tombe quel jour le Thy Catafalque ?
- Le 15 novembre. On va sûrement aller faire une rando.
- Ah veinard ! Moi, comme d’hab, la belle famille va débarquer…
- C’est sûr que les traditions, c’est bien, mais il y a des côtés pénibles…

Personnellement, cette année, le rendez-vous avec l’offrande annuelle de Tamás, j’ai commencé par le bouder. La faute à un opener en pilote automatique, donnant dans la version « je gambade dans les prés » du one man band magyar, aspect du projet qui n’est pas mon préféré. Entre cette entame mitigée et une certaine sensation de saturation devant ce rythme insensé de sorties - Déhà et les gars de King Gizzard and the Wizard Lizard vont finir par trembler...-, je dois bien reconnaître que j’ai lâché l’affaire et que, si je ne m’étais pas engagé à chroniquer ce douzième album au nom fleuri, A gyönyörű álmok ezután jönnekvoici le mois de mai, où les fleurs volent au vent ») et moi en serions restés là. Comme quoi, outre le statut de vedette mondiale que confère le dur métier de chroniqueur, les contraintes de ce dernier sont parfois salutaires. Après plusieurs écoutes, j’ai vu la lumière. Ou plutôt les ténèbres justement. Si la partie lumineuse de l’album me laisse encore un peu froid, à l’exception notable du facétieux et virevoltant "Vakond", puisque la combinaison manque d’affinité/ manque de renouvellement joue en sa défaveur chez moi, les (nombreux) titres résolument metal s’avèrent, eux, d’excellente facture, comme souvent - comme toujours ? À commencer par "Mindenevő", plus froid, versatile et violent que le titre initial, où les chœurs graves sont utilisés à très bon escient.
"Vasgyár", lui, donne dans un registre death-thrash peu habituel, mais très bien exécuté. Compacts, concis, mais variés, évidemment, tous les morceaux agressifs valent leur pesant de cacahuètes, mais la palme est décernée au prodigieux "Ködkirály", le très bien nommé - ça veut dire « roi de la brume » en hongrois (et pour une fois ce n’est pas une connerie !). Thy Catafalque s’est déjà essayé au doom par le passé, très essentiellement sur l’excellent Meta, mais avec "Ködkirály", Tamás se surpasse. Au-delà de la surprise que constitue ce morceau sur un album pas doom pour un sou, sa qualité musicale et la création d’une atmosphère mélancolique, tendance funeral doom sur la seconde moitié, sont tout bonnement bluffantes. Il s’agit d’un des chefs-d'œuvre du genre et je pèse mes mots. Au rang des surprises, la cover de "Babylon", du vieux groupe hongrois Omega, nous montre également Thy Catafalque sous le jour le plus heavy metal de son existence. Riffs solides et refrains en béton, fidèles à la version originale, découverte pour l'occasion, la dernière piste de l’album est une pirouette très plaisante qui donne envie de se repasser illico l'album.

Certaines parties prévisibles et en demi-teinte à la mode Royal Canin ne ternissent pas vraiment un album une nouvelle fois très bien écrit, où le metal versatile et pertinent composé par Tamás fait toujours mouche. Au bout du douzième album, se dire que le gars est encore capable de pondre des titres extrêmement brillants est assez bluffant… Bravo et à l’année prochaine.



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