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CHRONIQUE PAR ...

132
Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 03 décembre 2024
Sa note : 12/20

LINE UP

-Floor Elisabeth Maria Jansen
(chant)

-Troy Donockley
(chant+instruments traditionnels)

-Tuomas Lauri Johannes Holopainen
(claviers+orchestrations)

-Erno Matti Juhani "Emppu" Vuorinen
(guitare)

-Jukka Koskinen
(basse)

-Kai Juhani Hahto
(batterie)

TRACKLIST

1) Yesterwynde
2) An Ocean Of Strange Islands
3) The Antikythera Mechanism
4) The Day Of...
5) Perfume Of The Timeless
6) Sway
7) The Children Of 'Ata
8) Something Whispered Follow Me
9) Spider Slik
10) Hiraeth
11) The Weave
12) Lanternlight

DISCOGRAPHIE


Nightwish - Yesterwynde
(2024) - metal symphonique cinématique metal - Label : Nuclear Blast



Il va bien falloir finir par la faire cette chronique… Voici ce que je me dis à moi-même concernant le dixième album de Nightwish, Yesterwynde. Un mois et demi après, l’envie n’y est pourtant pas. Je continue de défendre bec et ongles l’album précédent trop injustement descendu mais alors là…

Il est dur de trouver des circonstances atténuantes à Thomas concernant Yesterwynde, et ainsi, contrairement au pavé accompagnant Human:II:Nature, cette chronique sera courte. Voici donc les éléments à charge contre Tuomas :
le traitement de la voix de Floor, c’est bien simple ça ne décolle jamais. Même sur la mauvaise ballade "Sway", il ne se passe pas grand-chose. Un ré-emploi incessant d’idées, de riffs, de motifs précédents. Alors certes "An Ocean Of Strange Islands" est sûrement le meilleur morceau (objectivement dirais-je) de l’effort, mais on assiste à un assemblage des meilleurs idées de Endless Forms Most Beautiful. Quant à "The Childen Of’Ata", on est dans le réappropriation totale
Des moments creux. Après une dizaine d’écoutes, je n’ai toujours pas en tête certaines mélodies à l’instar de "Something Whispered Follow Me" ou encore "The Weave".
Troy. Ce cher Troy, que j’adore, quand Tuomas l’utilise avec parcimonie. Là c’est l’opulence. Et vas-y que je te conclus des titres à base de bignou même si ça n’apporte aucun intérêt.
Certains morceaux, bons ou mauvais, sont trop longs pour ce qu’ils racontent.
Enfin l’absence de tube, de single qui marque.
Et là vous vous dites, tu te fous de notre gueule dudusse, t’as quand même mis douze. Ok mode schizophrénie activé et je dois m’occuper également de la défense de l’accusé : il y a tout de même de bonnes choses dans ce Yesterwynde.
"Perfume of the Timeless" possède ce charme Nightwishien, avec un bon refrain, le morceau est juste maltraité avec cette fin acoustique sans le moindre intérêt.
"The Day of…" et ses chœurs enfantins fonctionnent chez moi.
"Hiraeth", prouve que lorsque Troy est bien utilisé, les œuvres peuvent prendre une nouvelle dimension. Cette occurrence est tout simplement la meilleure de Yesterwynde, on a même quelques réminiscence issues de Wishmaster (oui le final me rappelle "Wanderlust")
"Lanternlight" est une ballade simple mais assez introspective très plaisante.
Enfin, certains passages de ci de là nous maintiennent dans le match, à l'instar du refrain de "The Antikythera Mechanism" (bien que trop ressemblante à "Weak Fantasy")
La sentence ne souffre donc d’aucune contestation. Tuomas (car bon on a bien compris qu’il n’était plus que le seul maître à bord, Emppu n’ayant rien à se mettre sous la dent, Floor étant aux abonnées absentes, seul Kai, une nouvelle fois, semble tirer son épingle du jeu) est condamné, mais avec sursis. Yesterwynde n’est pas un bon album, il est même le moins bon album de Nightwish. Cependant, ce n’est pas un mauvais album, encore bien supérieur de ce qui se fait dans le genre.


Yesterwynde déçoit et n’est pas digne du niveau de Nightwish. Si vous êtes intransigeant, passez votre chemin. Pour les autres, vous trouverez quelques bonnes choses dans ce dixième effort. Il faut cependant espérer que le hiatus en cours soit bénéfique à la formation. Tuomas n’a plus de joker.







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