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CHRONIQUE PAR ...

5
Fishbowlman
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 9/20

LINE UP

-Peter Gabriel
(chant)

-Tony Levin
(basse)

-Robert Fripp
(guitare)

-Steve Hunter
(guitare)

-Allan Schwartzberg
(batterie)

-Jozef Chirowski
(claviers)

TRACKLIST

1)Moribund the Burgermeister
2)Solsbury Hill
3)Modern Love
4)Excuse Me
5)Humdrum
6)Slowburn
7)Waiting for the Big One
8)Down the Dolce Vita
9)Here Comes the Flood

DISCOGRAPHIE

1 (Car) (1977)
2 (Scratch) (1978)
3 (Melt) (1980)
4 (Security) (1982)
Plays Live (1983)
So (1986)
Us (1992)
Secret World Live (1994)
Secret World Live (VHS ou DVD) (1994)
Big Blue Ball (2008)

Gabriel, Peter - 1 (Car)
(1977) - rock - Label : Atco Records



Nombreux sont ceux qui se demandaient ce qu'allaient bien foutre Peter Gabriel en solo après avoir quitté Genesis au sommet de sa gloire. Réponse avec ce premier album mi-figue, mi-raisin et surtout largement surestimé de la part des fans. Alors ok, Peter Gabriel est maintenant libre de faire tout ce qu'il veut, sans restrictions de langages, sans être obligé de devoir coller à tout prix à la musique grandiose de Genesis, de pouvoir enfin redevenir un être humain comme tout le monde quoi...! Mais c'est justement ça le problème, c'est qu'il aurait un peu tendance à faire n'importe quoi le Peter, à partir dans tous les sens dans des chansons qui elles ne vont nulle part!

Peter Gabriel s'est entouré d'une équipe prestigieuse avec Robert Fripp et Steve Hunter aux guitares, son fidèle bassiste Tony Levin et même l'orchestre symphonique de Londres pour quelques titres. Mais franchement, autant Robert Fripp apportera sur les albums suivants un plus à la musique, autant ici sa présence ne sert quasiment à rien. Bon, il y a bien quelques morceaux mémorables sur ce disque, comme les paisibles "Solsbury Hill" qui a tout pour devenir un tube en puissance et Humdrum, à la mélodie si caractéristique du style de Peter, à la fois douce, intimiste et un brin torturée, ou encore le joyeux et dynamique "Moribund the burgermeister", pas si éloigné que ça de Genesis. Le chant de Peter tire dans les aiguës sur ce titre et possède encore ce coté déjanté qu'il avait dans son ancien groupe.

Par contre, le reste n'a rien de franchement exceptionnel, Peter Gabriel s'essaye au rock à de nombreuses reprises et comment dire, sans être réellement mauvais, ce style ne lui convient pas vraiment. "Modern Love" possède un bon riff bien gras que n'aurait pas renié AC/DC, mais un tel titre est atrocement banal en fin de compte. Des milliers de groupes de rock à cette époque comme "Slade" étaient capables de faire aussi bien! Même chose pour "Slowburn", qui malgré quelques parties de claviers, reste un morceau de rock "fast food" indigne du talent de Peter Gabriel : on l'oublie aussi vite qu'on l'a ingurgité, un comble ! Alors qu'avec Genesis, les musiques et le chant restaient bourrés dans le crâne des mois et des mois durant !

Et encore, je n'ai pas évoqué le pire de cet album, "Excuse Me" qui démarre sur un chant gospel un peu douteux pour ensuite enchaîner sur une joyeuse niaiserie à peine digne de la B.O. du Muppets Show. Sans parler de la tentative de blues sur "Waiting For The Big One", là on tombe carrément dans le mauvais. Sérieusement, le chant est ridicule à un point sur ce titre, Peter devrait laisser le blues à ceux qui savent vraiment en jouer, parce que là...! Et le fin du fin, "Down The Dolce Vita" : autant des gens trouvent la musique progressive pompeuse, ignoble et risible, autant ces adjectifs s'appliquent tout à fait à ce morceau.

A la fois rock, funky et orchestral, "Down The Dolce Vita", c'est du grand n'importe quoi dans toute sa laideur ! A chier. Sûr qu'après ça, on pourra toujours dire "Oui mais Peter, il est créatif, il ne stagne pas lui au moins !". D'accord pour innover, mais à quel prix ? Mieux vaut stagner dans une musique prévisible et de qualité plutôt que de sombrer dans de la merde en boite soi-disant créative! Enfin pour terminer l'album, la ballade conventionnelle "Here Comes The Flood" remonte un peu le niveau, sympa avec ses jolis arpèges et son refrain "nian nian".


Vous l'aurez compris, ce premier album de Peter Gabriel fait davantage office de défouloir bordélique que d'une véritable carte de visite de son talent. Que le bonhomme ait quitté un groupe de l'envergure de Genesis pour ÇA, cette chose immonde est très dure à avaler, et nombreux sont les fans qui ont du halluciner à l'époque.


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