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CHRONIQUE PAR ...

132
Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Lori Lewis-Perkins
(chant)

-Sven Erik Herman Thomas Vikström
(chant)

-Christofer Jan Johnsson
(guitare+claviers+programmation)

-Christian Vidal
(guitare)

-Björn Göran Nalle Påhlsson
(basse)

Ont participé à l'enregistrement :

-Rosalía Sairem
(chant sur 1,6 et 10)

-Taida Nazraić
(chant sur 2,4 et 11)

-Chiara "Dusk" Malvestiti
(chant sur 3,5 et 7)

-Noa Gruman;
(chant sur 11)

-Marco Hietala
(chant sur 2)

-Mats Göran Levén
(chant sur 9)

-Hellscore
(chœurs)

-Ally Storch-Hukriede
(violon)

-Fabio "Wolf" Amurri
(claviers)

-Jonas Oijvall
(claviers)

-Tommie Snowy Mike Christer Shaw
(batterie)

-Björn Höglund
(batterie)

TRACKLIST

1) The Leaf on the Oak of Far
2) Tuonela
3) Leviathan
4) Die Wellen Der Zeit
5) Aži Dahāka
6) Eye of Algol
7) Nocturnal Light

8) Great Marquis of Hell
9) Psalm of Retribution
10) Primer Sol
11) Ten Courts of Diyu

DISCOGRAPHIE


Therion - Leviathan
(2021) - metal symphonique - Label : Nuclear Blast



Trois ans après un Beloved Antichrist qui aura beaucoup fait parler, Christofer Johnsson et Therion sont de retour avec le premier chapitre, Leviathan, d'une nouvelle trilogie. Ce premier volume se veut, d'après son créateur, comme répondant à l'appel des fans : simple, accrocheur et direct. Pari partiellement réussi.

Leviathan est une réussite dans le sens accrocheur et direct. Pas de titres à rallonge, pas d’expérimentations, tous les ingrédients sont réunis pour que l'auditeur puisse se détendre avec le Therion qu'il connaît, qui le rassure. Voix lyriques, chœurs, douces mélodies, petits riffs mémorisables refrains accrocheurs, tout y est. Même les guests ! Si Therion a l'habitude de faire appel à des vocalistes de session, depuis quelques années, les choses sont un peu plus établis, ainsi la douce Lori Lewis et le moins doux Thomas Vikström sont membres à part entière du combo suédois. Johnsson veut répondre à l'appel des fans ? C'est chose fait avec le retour de Mats Levén sur "Psalm of Retribution" (dommage que le titre soit bateau et à mon avis le plus faible de l'album). Le brave Mats se fait ainsi voler la vedette par Marco Hietala (ex-Nightwish) sur "Tuonela", le tube de ce nouvel opus, un brin putassier mais qui a tous les ingrédients pour fonctionner en live.
De manière individuelle, tout fonctionne sur Leviathan : l'éponyme est l'archétype du « single Therion », structure simple, envolée lyrique, orchestrations dramatiques et refrain efficace. "Eye of Algol" a des relents de Vovin par un riffing un peu plus lourd et se rapprochant dans l'ambiance d'un "Rise of Sodom and Gomorrah". "Great Marquis of Hell" est l’occurrence qui rappelle que Christofer ne renie pas son amour pour le heavy des années quatre-vingt-dix, "El Primer Sol" renvoie dans les profondeurs de Lemuria là aussi par son ambiance (faisant penser à "Quetzacoalt"). Enfin, la sublime "Nocturnal Light" prouve que Therion n'a pas perdu de sa superbe en mettant en avant son chorus et l’émotion dégagée par ses vocalistes. Mais tout cela manque de liant, de mordant, à l'instar, donc, de "Psalm of Retribution", de l'opener "The Leaf on the Oak of Far" (et son riff bateau) ou encore "Aži Dahāka ". Mais le leader de Therion ne s'en cache pas : le groupe a principalement tout dit, tout raconté durant sa longue carrière (commencée en 1987), le metal symphonique a été usé jusqu'à la moelle et il est difficile de sortir des sentiers battus. Leviathan est donc plus un hommage au groupe lui même qu'un essai de remettre le metal sympho au goût du jour. Honnête.
Je ne peux finir cette chronique sans mentionner un des gros points forts de ce nouvel essai. La performance de deux vocalistes. Thomas tout d'abord. Souvent critiqué (à juste titre) pour ses envolées à la limite du too much par moment, celui qui a participé activement à l'élaboration de Leviathan propose une partition bien plus intéressante, plus raffinée, et offrant une palette jusqu'ici inconnue. Enfin la révélation de ce seizième effort est la nouvelle cartouche vocal sortie du chapeau de Johnsson, Taida Nazraić. La Serbe, officiant dans groupe bosnien The Loudest Silence, offre une prestation remarquable, sa voix douce, pure et habitée sublime le doux second single "Die Wellen Der Zeit" et surtout le titre de clôture "Ten Courts of Diyu", seule proposition sortant un peu du moule, avec son intro aux influences asiatiques et son final sublime. La jeune vocaliste éclipse Lori Lewis, peu en verve et Chiara, qui techniquement est toujours au niveau mais dont l'émotion peine à se faire ressentir.

Christofer Johnnson n'a pas menti, Leviathan est un disque simple, répondant à l'appel des fans après un Beloved Antichrist qui aura clivé. La démarche est sincère et louable mais le résultat, bon au demeurant est quelque peu bancal et manque de corps et d'intensité. La suite ? Un chapitre deux vendu comme celui qui aura le plus de succès, et un troisième qui risque de déboussoler les fans. On a hâte.



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