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CHRONIQUE PAR ...
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 27 juillet 2024
Sa note :
17/20
LINE UP
-Tomi Koivusaari
(chant+guitare)
-Esa Holopainen
(guitare)
-Kasper Fredrik Mårtenson
(claviers)
-Olli Pekka-Laine
(basse)
-Jan Rechberger
(batterie)
A participé à l'enregistrement :
-Ville Tuomi
(chant)
TRACKLIST
1)
Thousand Lakes
2)
Into Hiding
3)
The Castaway
4)
First Doom
5)
Black Winter Day
6)
Drowned Maid
7)
In the Beginning
8)
Forgotten Sunrise
9)
To Father's Cabin
10)
Magic and Mayhem
DISCOGRAPHIE
Tales from the Thousand Lakes
(1994)
Elegy
(1996)
Tuonela
(1999)
Eclipse
(2006)
Silent Waters
(2007)
Skyforger
(2009)
Magic And Mayhem - Tales From The Early [...]
(2010)
The Beginning Of Times
(2011)
Circle
(2013)
Under The Red Cloud
(2015)
Queen of Time
(2018)
Halo
(2022)
Amorphis
- Tales from the Thousand Lakes
(1994) -
death metal
metal prog
- Label :
Relapse Records
«
Amorphis
? Des suiveurs ! Ils ont tout pompé sur
Paradise Lost
!
» Tels étaient les propos, à la sortie de
Tales from The Thousand Lakes
, d’un éminent membre de la scène metal française. Son nom ? Je ne suis pas un délateur - il est néanmoins associé à un mythique
label français
et son
groupe
fait du Molière... À l'époque, mon engouement pour cette enthousiasmante sortie était tel que cette diatribe m’avait touché… au point que je m’en rappelle encore aujourd’hui…
Elle n’est pourtant pas dénuée de fondement. Amorphis ne fait pas partie des tout premiers à avoir mis du clavier, de la mélodie, un peu de chant clair et un soupçon de prog dans son death metal. Avant cela, plus que Paradise Lost, même si, effectivement, le début de "Drowned Maid" semble sorti directement de
Gothic
, c’est du côté d’
Always
de
The Gathering
qu’il faut tourner ses oreilles. Les dates faisant foi, c’est aux Bataves qu’il faut attribuer le qualificatif de pionniers.
Crypt of Kerberos
, formation hélas tombée dans l’oubli, a également été plus prompte à mélanger les genres. Cependant, Amorphis n’aura mis que deux ans à passer d’un death metal sombre et austère, où, néanmoins, le groupe montrait déjà un certain penchant pour les guitares «
orientalisantes
» à la
Maiden
, aux bases d’une formule «
death mélodique pour tous
» qui n’évoluera plus guère par la suite.
Si la production, certains riffs et le growl, pas encore édulcoré, restent relativement caverneux, le deuxième album montre déjà la facilité que possède Amorphis pour démocratiser son metal, faisant ainsi fuir les puristes mais fédérant les amateurs de mélodies catchy, qui restent incrustées dans le bulbe des décennies plus tard. À ce titre, "Into Hiding" montre tout de suite les intentions du groupe, avec l’intervention de Ville en chant clair, à la moitié du titre, efficacement soutenu par des guitares un tantinet mélancoliques. Si certains titres ne sont pas au niveau des autres - "First Doom", "Forgotten Sunrise" et "To Father’s Cabin", qui se perd dans des considérations prog un peu brouillonnes - l’auditeur de l’époque reste subjugué par cette brillante combinaison sucré/ salé. Le légendaire "Black Winter Day", faisant la part belle aux synthés, reste un must du groupe, "Drowned Maid", mentionné ci-dessus, est un monstre d’efficacité et, si "To Father’s Cabin" n’est donc pas une réussite, les autres tentatives d’intégration de sonorités seventies sont, elles, couronnées de succès, que ce soit l’orgue Hammond à la fin de l’épique "In the Beginning", les surprenants claviers de "Magic and Mayhem", et, bien sûr -bien sûr !- l’immense passage final «
à la
Pink Floyd
» de "The Castaway". Plus de trente ans après sa sortie, cette dernière minute et demie me procure toujours autant de plaisir.
La base d’Amorphis est là, sur ce
Tales from the Thousand Lakes
, foisonnant de bonnes idées. Lors de leurs apparitions live de l’époque, les artistes finlandais affichent déjà un look «
psyché
» loin des standards de la scène death metal de l’époque. Au fur et à mesure des sorties, Amorphis polira sa musique, parfois à l’excès, mais connaîtra un succès grandissant. Succès que le groupe n’aurait jamais pu atteindre sans cet album légendaire. Un must.
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