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CHRONIQUE PAR ...

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Sebrouxx
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 11/20

LINE UP

-Zakk Wylde
(guitare+chant+piano)

-John DeServio
(basse+chœurs)

-Will Hunt
(batterie)

TRACKLIST

1)Overlord (Unplugged version)
2)Parade of the Dead (Unplugged version)
3)Riders of the Damned (Unplugged version)
4)Darkest Days (Unplugged version)
5)Juniors Eyes
6)Helpless
7)Bridge Over Troubled Water
8)Can't Find My Way Home
9)Darkest Days (featuring John Rich)
10)The First Noel

DISCOGRAPHIE


Black Label Society - The Song Remains Not The Same
(2011) - rock Unplugged - Label : E1 Records



La poursuite de la tournée du Black Label Society (actuellement aux USA pour le Uranium Tour avant de repasser faire la visite des grands festivals d’été européens, dont le Hellfest soit dit en passant) n’empêche pas le groupe d’alimenter encore les bacs à disques avec une nouvelle offrande, tout juste huit mois après avoir sorti son dernier album studio. Prolifique à ce point-là, le Black Label ? La question est bien plus compliquée que cela en fait… ou pas.


Posons les données du problème (si problème il y a) face à ce type d’albums qui aux dires de son auteur, n’en est pas un à proprement parler. Zakk Wylde l'évoque davantage comme, je cite, « un recueil de quelques inédits auxquels s’ajoutent des versions acoustiques de titres extraits du dernier album. » Le fameux Order Of The Black (Chronique ici), sorti seulement en août dernier et en grandes pompes. Le consommateur peut raisonnablement se poser la question face à ce genre de produits ou d’œuvres (choisissez votre camp et rayez alors la mention inutile) : pure logique marketing implacable ou volonté réelle de proposer autre chose musicalement ? Il y a probablement un peu des deux dans The Song Remains Not The Same, qui certes aurait pu être proposé en tant que disque bonus de l’opus précité dans une version collector, ou en libre téléchargement pour tous ses détenteurs légaux. Tout se paye de nos jours, ma bonne Dame ! Et le Black Label, même s’il propose ce CD à tarif réduit, ne vit pas seulement d’amour et d’eau fraîche (consommée depuis peu pour cette dernière…)
 
Alors amateurs du seul gros son estampillé BLS, passez votre chemin et gardez votre argent. En gros, faites comme Nick Catanese, second guitariste habituel du groupe depuis ses débuts en 99, qui brille ici par son absence (jusqu’au le livret qui n’en fait même pas mention, contrairement au couple Ozzy/Sharon Osbourne !) Pour sûr le niveau de saturation va en prendre un coup dans l’aile. En effet, les dix titres ici présents (dont deux fois “Darkest Days”, déjà pas d’une grande violence à l’origine, puisqu'archétypale de la ballade piano/voix) fleurent bon la résurrection du filon unplugged, en vogue dans les années 90. La seule différence ici reste que Wylde et ses ouailles (DeServio et Hunt, parti depuis cachetonner chez Evanescence) n’offrent pas un contenu live & acoustic, mais des titres ou des versions non retenus pour la sortie finale de Order Of The Black. C’est toute la différence qui fait la différence, et pousse alors à l’interrogation initiale évoquée au paragraphe ci-dessus. Il n’en demeure pas moins que plusieurs titres peuvent facilement attirer l’attention de par leurs qualités musicales intrinsèques et/ou un mixage plutôt soigné et digne d’une sortie CD effectuée autrement qu’à la sauvette. A contrario d’autres s’avèrent clairement dispensables (“Helpless” en tête), à moins d’être le plus farouche - et sourd - aficionado du groupe. Et encore.

Zakk va sûrement sortir de son chapeau melon le couplet Cœur de Rocker enfoui sous mon Cut patché, fan d’Elton John et de ballades acoustiques à la Neil Young et Led Zeppelin (référence, pour cette dernière, présente dès l’intitulé de l’album, pardon recueil). Une facette du jeu de Wylde que nul n’ignore. Et un type de compositions que le Black Label propose sur quasiment chacun de ses albums. Mais de là à en remplir 34 minutes d’un CD, ma foi, c’est un parti pris mélodique qui - s’il ne tient pas du suicide musical - constitue un pari quelque peu risqué et enclin au scepticisme plus que légitime. Reste que c’est dans les meilleurs contre-emplois qu’il nous concocte les meilleurs titres. A commencer par "Overlord", surprenant opener acoustique puisque dépourvu de toute  avalanche d’harmoniques sifflées distordues et autre riff à la wah-wah. Ce qu’elle perd en son massif, elle le gagne en arrangements soignés notamment côté voix du patron. Idem pour "Riders of the Damned", totalement méconnaissable, agréable et plutôt bien vue. Les réserves concernent en revanche la double-présence de "Darkest Days" dont l’original ne suffisait amplement à lui-même. La seule différence entre les deux versions ici proposées ne réside qu’en un featuring sur le second volet du countryman John Rich, célébrité outre-Atlantique et parfait inconnu ici en France.


Pas besoin d’en rajouter une couche sur "First Noel", emblématique de l’instrumental de fin d’album souvent redouté par les hermétiques au tout-instrumental ne voyant rarement dans l’exercice autre chose qu’un déballage technique pour la technique. Heureusement que le titre ne faisait pas référence à un autre genre tant apprécié de nos amis Américains… à savoir l’album de (Joyeux) Noël, qui fleure bon le sapin en fin d’année.  Et dont l’opportunisme n’est jamais discutable.


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