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CHRONIQUE PAR ...

11
Bigduff
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 11/20

LINE UP

-Zakk Wylde
(chant+guitare+piano)

-Craig Nunenmacher
(batterie)

-James LoMenzo
(basse)

TRACKLIST

1)Fire It Up
2)What's in You
3)Suicide Messiah
4)Forever Down
5)In This River
6)You Must Be Blind
7)Death March
8)Dr. Octavia
9)Say What You Will
10)Too Tough to Die
11)Electric Hellfire
12)Spread Your Wing
13)Been a Long Time
14)Dirt on the Grave

DISCOGRAPHIE


(2005) - heavy metal graisseux - Label : Ryko





C’est bien simple, depuis que j’ai chroniqué le dernier Black Label Society, le Hangover Music Vol. VI, et que je lui ai collé 12,5, les potes du Hell’s Angels Club de Tourcoing me font la gueule. Bon je les comprends, un album pour motards romantiques, ça sort pas tous les jours, c’est sûr, et puis 12,5, c’est un peu sévère quand on sait que le gars Zakk, il a fait parler son gros cœur de Texan sur ce coup-là, allant même jusqu’à taper la reprise du "A Whiter Shade Of Pale" de Procol Harum, que vous avez tous entendus, si si, dans la pub du Crédit Agricole. Mais la sacro-sainte Loi sur l’Objectivité étant ce qu’elle est, j’ai dû noter tant en fonction des fans que des non-fans, ces derniers étant, du moins de ce côté-ci de l’Atlantique, beaucoup plus nombreux que les autres, hélas. Mafia, le nouvel album qui devrait logiquement faire l’objet de beaucoup moins de controverses, retour au gros son oblige, mettra-t-il tout le monde d’accord?

L’arrivée du printemps, en France, est synonyme de deux choses: la reprise des grèves par les fonctionnaires, et la sortie d’un nouvel album du Black Label Society. Décidemment imperturbable, Zakk tient une fois de plus la cadence, se permettant même de changer de label dans la foulée, en laissant le soin à Artemis d’assurer son avenir et la promotion de sa « chose ». Tout à fait entre nous, vu la réputation de gros dieu que se tape le bonhomme dans l’univers très select des chevaucheurs de manche, ça ne devrait pas être bien difficile, sauf par chez nous évidemment, mais vous allez dire que je me répète. Quoiqu’il en soit, ce Mafia, puisque c’est ce qui vous préoccupe certainement le plus, rassurera tous ceux qui pensaient que le Black Label Society s’était planté en sortant le Hangover Music Vol. VI. Finies les émouvantes balades acoustiques pour jeunes filles en pleurs, Zakk arpente de nouveau des sentiers nettement mieux balisés, ceux qui ont fait les beaux jours de Sonic Brew ou de The Blessed Hellride par exemple. Enfin, façon de parler.

Parce qu’il a beau commencer avec un excellent "Fire It Up" placé sous le signe de la wha wha, Mafia est quand même franchement plus limité. Je m’explique. Zakk, c’est pas le genre de mec qui se fait chier à s’enfermer jour et nuit pour composer. Une basse, une gratte, un quart d’heure de temps libre entre deux levers de godet, et l’affaire est pliée. Alors évidemment, soit ça tombe un bon jour, et ça donne The Blessed Hellride, soit c’est l’inverse, et là, c’est la valse des morceaux qui se suivent et se ressemblent méchamment. A force de baigner dans des riffs primaires pas très variés, bien moins inspirés que d’habitude, et joués au même tempo de bout en bout, c’est à dire pas très vite, on a vite fait de piquer du nez! Ho bien sûr, il y aura toujours des gratteux pour se réjouir des sempiternels solos de penta qui pètent le feu ("Dr.Octavia", "Forever Down"), mais je suis certain que beaucoup regretteront les morceaux ultra-heavy et facilement identifiables des albums précédents. Franchement, des titres comme "You Must Be Blind" (et son refrain insupportable), "Too Tough To Die", "Spread Your Wind" puent vraiment le bâclage et le déjà–vu.

Je rajouterais une couche en me plaignant encore de deux choses. Le chant d’abord, qui reste désespérément calé dans les aigus, quand il n’est pas dédoublé (les mêmes paroles sont chantées sur deux octaves, grosso modo), ce qui est du plus mauvais effet, surtout quand on le subit cinq ou six fois. La traditionnelle ballade au piano ("In This River"), enfin, fait vraiment moins bien que toutes celles qui l’ont précédé, ne m’arrachant pas le moindre soupir ému ou la moindre larme. Au final, voilà un album du Black Label Society qui ne devrait pas rester dans les mémoires, sauf peut être pour sa pochette, enfin acceptable, une vraie révolution en soi! Bourré de titres aussi palpitants que le scénario d’un Arlequin, Mafia me ferait presque regretter le 1919 Eternal, qui après tout n’est peut être pas aussi mauvais que ça, quand on y réfléchit (soupir)… La moyenne pour album très moyen donc, mais juste parce que je lui pardonne tout, à ce bougre de Zakk.




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