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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 16/20

LINE UP

-Chris Barnes
(chant)

-Bob Rusay
(guitare)

-Jack Owen
(guitare)

-Alex Webster
(basse)

-Paul Mazurkiewicz
(batterie)

TRACKLIST

1) Meat Hook Sodomy
2) Gutted
3) Living Dissection
4) Under The Rotted Flesh
5) Covered With Sores
6) Vomit The Soul
7) Butchered At Birth
8) Rancid Amputation
9) Innards Decay

DISCOGRAPHIE


Cannibal Corpse - Butchered At Birth
(1991) - brutal death - Label : Metal Blade Records



Si vous me demandiez quel album de Cannibal Corpse je préfère, je vous répondrais spontanément Butchered At Birth. Non seulement son nom est emprunt d’une finesse et d’une délicatesse aussi exquises que la soie, mais aussi il est dans mon souvenir celui qui sonne le plus terriblement death metal. Ce n’est pas l’album le plus diversifié du cadavre cannibale, ni son plus rapide, ni son mieux exécuté (dans quel sens du terme ?), mais il possède un charme incroyable.

En effet la voix de Chris Barnes descend dans des tréfonds que n’atteindra jamais George Fisher et les guitares sont abrasives au possible. Elles accrochent les tympans les salopes. Elles mériteraient qu’on les dépèce avec une fourchette pour que leur calvaire soit plus long et douloureux… esprit cannibale. L’album pour sa part s’ouvre sur une longue distorsion de guitare qui dure la rondelette durée d'une minute (ça fait long quand ce n’est qu’une distorsion) puis donne sur un riff d’école. "Meat Hook Sodomy" est ainsi lancée. J’ai toujours voulu me faire sodomiser par un crochet de boucher… Malheureusement je ne pourrais vous faire part de la poésie des paroles puisque je n’ai que la version censurée, mais j’ai les noms des chansons, ce qui est déjà bien délectable. Où vont-ils chercher toute leur inspiration ?
Mais revenons à la musique. Elle est marquée par des riffs super. Oh lala oui ! Putain franchement, les riffs de "Meat Hook Sodomy" et "Gutted" sont à eux seuls deux monuments du brutal death gore. Peut-être qu’ils crachent sur la maîtrise de leur guitariste d’alors, Bob Rusay, mais les riffs que les cannibales trouvaient compensaient sans problème cette faiblesse. C’est du bien crade. En plus ils sont associés à un son proprement génial. C’est simple, rien que le son des grattes rend l’ensemble magique. Il est magnifiquement grave et graisseux, c’est un bon charnier. Heureusement pour nous, les riffs sont donc aussi à la hauteur. Et ceux de "Under The Rotted Flesh" (qu’est-ce que je m’amuse à écrire ces titres de chanson) n’ont pas à pâlir de leurs congénères. La chanson-titre délivre aussi son lot de riffs putréfiés.
Rajoutez à cela une batterie qui cogne dur, qui balance du blast beat avec parcimonie, aussi surprenant que cela puisse paraître, mais qui fait mal. La basse a le mérite d’exister puisque pour l’entendre il faut se lever bien tôt… non, je suis mauvaise langue, on la perçoit quand on fait un terrible effort de concentration. Cet album dans son ensemble est une tuerie au sens propre du terme. Et ça ferait plaisir à Cannibal de lire ça… Du bon gros death qui tâche avec une grosse giclée de sang accompagnée de viscères à ne plus savoir qu’en faire et parfumé avec une grosse dose de vomi purulent. Mmmmmmmh, Cannibal Corpse c’est la poésie à l’état brutal. Comment apprécier la musique du groupe sans ne pas craquer pour leurs textes ? Impossible. Ils forment un tout avec la musique. Même si je ne les ai pas, je les devine avec un nécroplaisir.


Un album en tout point remarquable, qui devient le pilier d’un genre, le brutal death gore, et qui réjouit l’auditeur grâce à du riff qui écorche vif.

Bravo !


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