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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Nicholas John Arthur "Nick" Holmes
(chant)

-Gregor "Greg" Mackintosh
(guitare)

-Aaron Aedy
(guitare)

-Stephen "Steve" Edmondson
(basse)

-Waltteri Wäyrynen
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-Heather Thompson-Mackintosh
(chant sur "Hope Dies Young")

-Alicia Nurho
(violon sur "Darker Thoughts" et "Ending Days")

TRACKLIST

1) Darker Thoughts
2) Fall From Grace
3) Ghosts
4) The Devil Embraced
5) Forsaken
6) Serenity
7) Ending Days
8) Hope Dies Young
9) Ravenghast
10) Hear the Night (bonus track)
11) Defiler (bonus track)

DISCOGRAPHIE


Paradise Lost - Obsidian
(2020) - death metal doom metal - Label : Nuclear Blast



(For English version, scroll down)

À l’annonce du troisième album de Paradise Lost en cinq ans, j’ai pris peur. Le petit jeunot de la batterie mis à part, les gars frôlent ou viennent de franchir le demi-siècle. Après deux albums inspirés (resp. intéressants) (The Plague Within, resp. Medusa), ce rythme de production, peut-être pas trépidant mais tout de même soutenu, allait-il être fatal à nos quasi-vieillards grand-bretons ? La sinistre époque s’étendant d’In Requiem à l’Idole Tragique serait-elle définitivement rangée au placard ? La réponse est……. (suspense insoutenable, teaser de malade mental…)

Oui. Obsidian est une réussite. Si, si. Tout n’y est pas parfait ? Paradise Lost se renouvelle moins que par le passé ? Ben allez-y, pondez seize albums, et on en reparle ! Nan mais ! Medusa avait replongé, le temps de trois merveilleux titres, dans l’univers so doom-death des débuts de la formation, avant de faire un peu bailler l’auditeur. Obsidian, lui, se veut plus une synthèse entre l’époque ancienne, de Gothic à Draconian Times, et l’expression plus récente du Paradis Perdu. Et ça marche. Alors bien sûr, ça fluctue. Nous pourrions dire que l’évolution de la qualité des titres en fonction de leur position sur l’album est une courbe en U. Pour les non matheux : ça commence bien, il y a un passage à vide, et ça finit (très) bien. Après une intro m’ayant inquiété quelque peu (allions-nous avoir droit à la mélasse qu’ils peuvent nous servir de temps en temps ?), me voilà vite rassuré. "Darker Thoughts", mais surtout les deux extraits donnés à la foule en avant première, assurent."Fall From Grace" incarne parfaitement l’esprit de synthèse de l’œuvre, avec ses riffs lourds, marquant le rythme et l’alternance de growls et d’une voix claire convaincante. "Ghosts", lui, donne dans le goth-rock-metal de bon aloi. Aucune originalité, mais un esprit Sisters impeccable. Au rayon des grosses satisfactions, la toute fin d’album fait très fort. "Ravenghast" est mortelle, tout bêtement. L’un des deux titres les plus sombres, les plus lourds et les plus beaux de l’album, et une pépite qui, je l’espère, rejoindra le panthéon des titres magiques composés par la formation. Le chant vaporeux de Nick et les typiques phrasés mélancoliques de la guitare lead y contrebalancent une merveilleuse et massive rythmique.
L’autre monstre de l’album, c’est "Defiler". Le second bonus-track… Que nos artistes sont farceurs… Heureusement que nous les connaissons et savons qu’ils adooorent mettre des titres merveilleux hors pistes officielles des LPs ("Sweetness", "Another Desire" etc.). Du coup, nous étions sur nos gardes... Un album de Paradise Lost s'écoute jusqu'à la fin... Sur cet ultime coup de griffe, les musiciens s’appuient sur une base rappelant Shades of God et l’enrichissent d’un refrain d’une noirceur à faire frémir de plaisir tous les corbeaux de la galaxie. Entre le début et la fin enchanteurs ? Pas de véritables catastrophes, mais des titres moins engageants. "The Devil Embraced" et "Forsaken" commencent trèèès mal avec le terrible chant doucereux de Nick, celui qui me donne envie d’éteindre ma chaîne pour ne plus jamais l’allumer, mais le groupe de vieux briscards se rattrape au branche, et quelques bons riffs plus tard, l’horreur s’est transformée en morceau plutôt sympa. "Serenity", avec son côté Amon Amarth, et surtout "Ending Days", où le côté mielleux - ouh ces violons…- ne sont sauvés par rien du tout, constituent les temps faibles de l’album -le bas de la courbe en U, voyez ?- avant que les Muses des vétérans britanniques ne se réveillent de leur sieste et les inspirent à nouveau. Rien d’infamant toutefois et Obsidian donne l’impression d’un album compact, bien fait et parfois très inspiré. Deal ? Deal !

L’obsidienne est une belle pierre. Obsidian est un bel album, qui présente un peu plus d’aspérités et dont la brillance est peut-être moins constante que celle du minéral du même nom. Il n’empêche, tant que Greg, Nick et les autres seront capables de produire des titres du niveaux de "Ravenghast" et de "Defiler", je serai disposé à me taper un ou deux fillers. Paradise Lost est toujours là. Excellente nouvelle.

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When I heard the announcement of Paradise Lost's third album release within five years, I got scared. Apart from the young drummer, these lads are approaching the half-century mark. After two inspired albums (The Plague Within and Medusa), would this production pace, maybe not hectic, but still intensive, be fatal to our old British men? Could the sinister era stretching from In Requiem to Tragic Idol be definitively shelved? The answer is.... (unbearable suspense, crazy teaser...)

Yes. Obsidian is a success. Yes, it is. Everything there is not perfect? Does Paradise Lost renew itself less than before? Well, go ahead, release sixteen albums, and we will talk about it again, do you mind! Medusa had plunged back into the doom death world of the band's early days for three wonderful tracks, before making the listener yawn a bit. Obsidian, on the other hand, is more of a synthesis between the old times, from Gothic to Draconian Times, and the more recent expression of Paradise Lost. And it works. Of course, it fluctuates. We could say that the evolution of the quality of tracks according to their position on the album is a U-shaped curve. For the non-mathletes out there: it starts well, then there's a gap, and it ends (very) well. After an introduction that worried me a bit (were we going to get the molasses they happen to use from time to time?), I'm quickly reassured. "Darker Thoughts", but above all the two extracts revealed to the crowd at the preview, rock. "Fall From Grace" perfectly embodies the synthetic spirit of the work, with its heavy riffs, marking the rhythm and the alternation of growls and a convincing clear voice. "Ghosts", on the other hand, provides a proper goth-rock-metal feel. No originality, but a flawless Sisters spirit. The very end of the album is very satisfying: "Ravenghast" is just a killer song. One of the two darkest, heaviest and most beautiful tracks of the album, and a gem which, I hope, will join the pantheon of magic tracks composed by the band. Nick’s vaporous vocals and the typical melancholic phrasing of the lead guitar counterbalance a marvellous massive rhythm section.
The other monster of the album is "Defiler". The second bonus-track... Our British lads really are pranksters... Fortunately we know them and know that they love to place wonderful tracks off the official LPs tracks ("Sweetness", "Another Desire..." etc.). So we were on our guard... A Paradise Lost’s album has to be listened to until the very end... On this last scratch, the musicians rely on a base reminiscent of Shades of God and enrich it with a dark chorus to make all the crows in the galaxy shiver with pleasure. So what’s between these enchanting beginning and end? No real disasters, but less engaging titles. "The Devil Embraced" and "Forsaken" start very badly with Nick's terrible soft singing, the one that makes me feel like turning my player off and never turn it on again, but our veterans make up for it, and a few good riffs later, the horror turned into a rather nice song. "Serenity", with its Amon Amarth-like touch, and especially "Ending Days", too cheesy - or those violins...- to be saved, are the weak moments of the album - the bottom of the U-curve, see?- before the British veterans' Muses wake up from their nap and inspire them again. Nothing infamous though and Obsidian gives the impression of a compact, well-made and sometimes very inspired album. Deal? Deal!


Obsidian is a beautiful stone. Obsidian is a beautiful album, with a bit more roughness and perhaps less consistent shine than the same named mineral. Nevertheless, as long as Greg, Nick and the others are able to produce tracks on the level of "Ravenghast" and "Defiler", I will be willing to put up with one or two fillers. Paradise Lost is still there. Wonderful news.



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