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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 07 juillet 2024
Sa note : 16/20

LINE UP

-Nicholas John Arthur "Nick" Holmes
(chant)

-Gregor John "Greg" Mackintosh
(guitare)

-Aaron Aedy
(guitare)

-Steve Edmondson
(basse)

Ont participé à l'enregistrement :

-Heather Thompson-Mackintosh
(chœurs sur 5 et 12)

-Leah Rose Randi
(chant sur 5)

-Nowell Rhys Fulber
(claviers)

-Chris Elliott
(claviers)

-Jeff Singer
(batterie)

TRACKLIST

1) Don't Belong
2) Close Your Eyes
3) Grey
4) Red Shift
5) Forever After
6) Sun Fading
7) Laws of Cause
8) All You Leave Behind
9) Accept the Pain
10) Shine
11) Spirit
12) Over the Madness

DISCOGRAPHIE


Paradise Lost - Paradise Lost



Mode conversation de comptoir (ou réseaux sociaux, c'est pareil) activé. Je connais très bien les gars de Paradise Lost. Enfin, je connais très bien un gars qui connaît très bien les gars de Paradise Lost. Ou disons que la sœur de ce gars est sortie avec l’ingé son du concert de Paradise Lost à l’Elysée Montmartre en 1993. Et figurez-vous que le gars en question m’a raconté qu’en 2005, le groupe a failli appeler son nouvel album d’alors The Lost Gothic Icon’s Shade of the Second Draconian with the Nothing Symbol, avant de se raviser. On en apprend, de ces choses…

Pour l’album de la grande synthèse, la première option avait de la gueule, mais on aurait pu alors parler d’appellation mensongère, puisque l’auto-œcuménisme de l’album éponyme ne couvre pas la période antérieure à Icon. Du coup, appeler l’œuvre Paradise Lost tient du bon sens : la formation fait comprendre qu’elle va approfondir son introspection, commencée avec l’album précédent, mais ne s’engage pas sur une période précise. Néanmoins, par rapport au formidable Symbol of Life, elle élargit encore le spectre de la nostalgie, puisque, tout en préservant un son « moderne » et une manière de composer extraordinairement simple - une idée par titre, grosso modo - Greg, Nick, Aaron et Steve réintègrent le doom-metal si cher à la majorité des fans, amoureux d’Icon, donc, mais également, et surtout, de Draconian Times. Les premières notes de "Don’t Belong" ne trompent personne : orchestration à la Host, et claviers à la Draconian Times, justement. Le ton est donné et Paradise Lost se met lentement mais sûrement en marche. Le début de cette dernière s’avère triomphal, le temps de quatre superbes titres initiaux, où la mélancolie et la concision se complètent parfaitement. Passé et présent se tenant la main et accouchant de beaux titres bien faits, et précis dans leur déroulement, comme "Close Your Eyes" et son riff chirurgical, ou encore le sublimissime "Red Shift", classique d'entre les classiques, où l’on n’en veut même pas au groupe de nous proposer la même idée en boucle, tellement celle-ci s’avère savoureuse.
Un régal. Seulement voilà. Qui dit Icon ou Draconian Times dit « essoufflement », forcément… Celui-ci est perceptible à partir de "Forever After", titre fort décent mais en deçà des premières pistes. Heureusement, dans le cas de Paradise Lost, nous parlerons d’une baisse de niveau, mais en aucun cas d’effondrement. Si, une fois passés les magnifiques quatre premiers morceaux, les refrains se font moins percutants, on appréciera la solidité de la rythmique et des lignes de chant que l’on pourrait parfois croire écrites pour Dave Gahan – ne me dites pas que "Sun Fading" ou "Laws of Cause" ne vous donnent pas envie d’une rencontre improbable entre Depeche Mode et notre bon Paradis Perdu. Autre bonne nouvelle : à partir d’"Accept the Pain(y)", la machine à frissons repart et "Shine" peut troubler plus d’un épiderme, tandis que le modeste "Spirit", dont personne ne parle jamais, est un de mes petits chouchous, avec son refrain « so cute ». Lorsque le doomissime "Over the Madness" se termine, le sourire de l’auditeur n’est peut-être pas aussi large que sur Symbol of Life, mais on n’en est pas loin. Malgré quelques petites sautes de concentration, l’album éponyme est un très bon album. Heureusement.


Paradise Lost renoue avec le doom. C’est chouette ? Rétrospectivement, oui et non. La belle histoire d’amour entre les deux époques qu’avait alors connues le groupe a enfanté d’un très joli premier enfant. Malheureusement, les trois rejetons suivants sont ce que le groupe a fait de moins bien. Il faudra attendre dix ans, jusqu’en 2015 donc, et The Plague Within pour sourire à nouveau. Dix ans, c’est long, mais le pire est derrière nous. C’est une bonne nouvelle.



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