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CHRONIQUE PAR ...
Silverbard
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
13.5/20
LINE UP
-Nick Holmes
(chant)
-Gregor Mackintosh
(guitare+claviers)
-Aaron Aedy
(guitare)
-Steve Edmonson
(basse)
-Adrian Erlandsson
(batterie)
TRACKLIST
1)
Solitary One
2)
Crucify
3)
Hell Of Impending Hell
4)
Honesty In Death
5)
Theories From Another World
6)
In This We Dwell
7)
To The Darkness
8)
Tragic Idol
9)
Worth Fighting For
10)
Glorious End
DISCOGRAPHIE
Lost Paradise
(1990)
Gothic
(1991)
Shades of God
(1992)
Icon
(1993)
Draconian Times
(1995)
One Second
(1997)
Host
(1999)
Believe in Nothing
(2001)
Symbol of Life
(2002)
Evolve (DVD)
(2002)
Paradise Lost
(2005)
In Requiem
(2007)
The Anatomy of Melancholy (DVD)
(2008)
Faith Divides Us - Death Unites Us
(2009)
Tragic Idol
(2012)
The Plague Within
(2015)
Symphony For The Lost (live)
(2015)
Medusa
(2017)
Obsidian
(2020)
Paradise Lost
- Tragic Idol
(2012) -
gothique
dark metal
- Label :
Century Media
Après la méchante claque qu'avait été
Faith Divides Us – Death Unites Us
, on ne pouvait que tendre l'autre joue à l'annonce de son successeur
Tragic Idol
. Avec le retour au logo originel, on savait déjà que le petit nouveau serait dans la logique continuité de ses prédécesseurs, dans un retour stylistique aux racines et un son toujours plus éléphantesque. Et ce n'est pas le récent projet de Greg Macintosh, Vallenfyre (
chronique ici
), qui pouvait donner tort à cette analyse.
A l'arrivée, on est à la fois peu et pas mal surpris. Peu, car d'une part on a bien affaire à du metal gothique dans les règles mêmes que le groupe a posées avec
Icon
et
Draconian Times
, et d'autre part des titres comme "Crucify" ou "Theories From Another World" montrent que les guitares n'ont jamais été aussi épaisses et les riffs si écrasants. Cependant, tout est à nuancer. D'apparence,
Tragic Idol
semble peu se démarquer de son prédécesseur : quasi statu quo au niveau du style (fait rare pour les Anglais) et production massive signée Jens Bogren une nouvelle fois. Mais une rapide réécoute de
Faith…
fait apparaître un point de décrochage net: l'ambiance. Exit tous les samples et autres artifices, le groupe avoue avoir voulu un son plus que jamais dépouillé pour laisser s'exprimer l'essence pure du groupe.
C'est pourtant là le principal paradoxe de
Tragic Idol
. Car le Paradise Lost cru 2012 s'est accordé quelques sorties de piste. Le tempo est dans l'ensemble plus rapide que la norme, la facette doom d'ordinaire sous-jacente est ici à peine perceptible, constat renforcé par l'arrivée d'Adrian Erlandsson (ex-Cradle Of Filth, At The Gates…) bien décidé à utiliser sa double pédale. Par conséquent, les titres sont globalement plus catchy avec en parallèle une structure souvent plus simplifiée des morceaux et des refrains plus évidents. Paradise Lost mainstream ? Non, mais force est de constater qu' "In This We Dwell" et son refrain convenu ou les titres les plus rageurs tels "Crucify" au riff presque metalcore ou "Theories From Another World " à la rythmique thrash, font certes grosse impression lors des premières écoutes mais s'avèrent perdre de leur charme une fois la surprise sonore passée.
Heureusement, l'album connaît ses moments de grâce, c'est le cas des titres qui font le plus explicitement référence à la période
Icon
/
Draconian Times
: le tube "Honesty In Death", la magnifique power-ballade "Tragic Idol" ou le sublime final "The Glorious End" nous rappellent que seul le quintet d'Halifax est capable de pondre de telles pépites. Le titre le plus surprenant reste "Worth Fighting For" avec ses mélodies preque pop, qui aurait d'ailleurs pu figurer sur
One Seond
voire
Host
avec un traitement musical différent et qui trouve une place de choix sur l'album. Toutefois, si ces quelques titres arrivent à quelque peu renouer avec le spleen et l'émotion chers au groupe, ce n'est pas le cas de l'ensemble de la galette qui y privilégie l'efficacité.
Peut-être trop proche stylistiquement de son aîné, mais en moins inspiré, à l'ambiance moins cohérente,
Tragic Idol
ne réédite pas l'exploit de
Faith…
bien que finalement aucun morceau ne puisse être taxé de vraiment faible. Avec des hauts et des bas, ce dernier opus est globalement moins convaincant, preuve que le groupe ne doit pas se relâcher malgré des albums en constante évolution et progrès ces dernières années.
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