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CHRONIQUE PAR ...

21
Wineyard
Cette chronique a été mise en ligne le 22 mai 2024
Sa note : 16/20

LINE UP

-Spiros "A." Antoniou
(chant+basse)

-Sotiris "V." Vayenas
(chant+guitare)

-Chris "A." Antoniou
(guitare+samples)

-Akis "K." Kapranos
(batterie)

TRACKLIST

1) Science
2) Chaostar
3) Radioactive
4) Little Music Box
5) Revolution
6) Nephilim Sons
7) DNA
8) Telescope
9) Last Stop to Nowhere
10) Dictatorship of the Mediocre
11) Android
12) Arctic Circle
13) Age of New Messiahs

DISCOGRAPHIE


Septic Flesh - Revolution DNA
(1999) - death metal Gothique Dark cold wave indus - Label : Holy records



« Sciaaaaaaiiiiience, Everlasting Sciaaaience, Magical Allaiiiiiance ». Je ne m’en lasse toujours pas après vingt-cinq ans. Revolution DNA, le vilain petit canard déstabilisant pour le fan du groupe, à la fois dark, gothique cold et un peu indus. Je t’avais dit qu’on en reparlerait. Je n’ai volontairement pas développé la place de cet album particulier dans la discographie de Septicflesh dans ma chronique de rattrapage de A Fallen Temple. Tu ne peux pas t’en souvenir vu que tu ne l’as pas lue (oui je le sais, on t’a cafté, pas besoin de mentir). Alors je te le rappelle. Et tu brûles littéralement d’envie de connaître sa place, n’est-ce pas ? Et bien, je dois t’avouer que je la cherche encore, depuis tant d’années. J’en suis à me demander si cette place existe réellement, si c’est un album à part, une décontraction ou un besoin de différence avant de libérer les pur-sang de l’« après ».

L’« après », c’est Sumerians Daemons, surtout. Bien plus direct et brutal que Revolution DNA. Bien plus abouti aussi. Et même si j’ai une tendresse particulière pour A Fallen Temple et Ophidian Wheel, je reconnais volontiers que Sumerian Daemons est supérieur à tous les points de vues, mais aussi qu’il n’aurait pas existé sans l’« avant ». Et Revolution DNA en fait partie intégrante, même s’il est à la marge. Expliquer la différence de cet album est plutôt ardu : l’album peut paraître décousu en ce sens qu’il tente d’allier plusieurs influences hors metal et pseudo-metal avec l’essence de Septicflesh. On peut voir une apparition d’un passage plus dark dès "Chaostar" (tiens…) avec une voix presque parlée. La composante dark se développe en dark cold à partir de "Little Music Box", qui loin d’être mémorable, a le mérite d’annoncer une coloration particulière avec sa presque absence de growl et sa sonorité très cold en filigrane. "Revolution" arbore un fond carrément cold wave au départ, sans l’assumer totalement par la suite, en revenant à un Septicflesh plus classique mélodiquement et vocalement parlant, mais d’une efficacité sereine. Au contraire de "Nephilim Sons" qui sonne « trop » Septicflesh et « trop » marqué par l’ancien régime, à en devenir parfois agaçant dans sa prévisibilité.
« Décousu », n’est-il pas ? C’est là qu’il faut entendre les plans cold wave enfin assumés de "DNA". De la cold wave métallique, certes, mais de la cold wave quand même si l’on écoute bien et que l’on va piocher ses écoutes dans les classiques des Fields et des Sisters. L’intro de "Telescope" confirme ce sentiment. Quand "Last Stop to Nowhere" amène un petit riff digne de The Cure chanté par un Bon Jovi froid, je cherche encore le chaînon manquant. On ne s’attardera pas sur le côté rock sans âme de "Dictator of the Mediocre", pour s’arrêter un peu sur "Android" et son côté electro dark indus mêlé de nu metal, mais surtout sur "Arctic Circle", qui est un melting pot de "The Eldest Cosmonaut", de cold wave et d’un style qui se cherche encore un peu. "Age of New Messiahs" ne semble là que pour rassurer la fan base sur le fait que leur groupe préféré ne s’est pas perdu encore, et que la fin de l’album divergent n’est qu’une promesse de retour. Mais il n’y aura pas vraiment de retour, juste un plateau magnifique de maturité avant des hauts et bas qui n’inventeront pas grand-chose, tout en émaillant chacune des sorties de tubes en puissance.


Je crois que j’ai finalement compris le mélange, avec le recul de l’âge et de ces vingt-cinq ans. Le chaînon manquant, c’est le nu-metal à la Marilyn Manson. Si je devais définir maintenant Revolution DNA, ce serait ainsi : Septicflesh en mode Fields avec un featuring de Marilyn Manson. Et malgré tout, rien d’indigeste, du très très bon avec du moyen, en mode arlequin. Je cherche toujours un fil conducteur, une trame, quelque chose de solide dans la construction, sans trouver. Et pourtant, j’aime cet album. Son hétéroclisme semble m’interpeler, son modernisme aussi. Et au final, en 1999, qu’est-ce qui sonnait comme cela ? Rien d’autre.



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