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CHRONIQUE PAR ...

8
Alexis KV
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Robert Lowe
(chant)

-Lasse Johansson
(guitare)

-Mappe Björkman
(guitare)

-Leif Edling
(basse)

-Janne Lindh
(batterie)

TRACKLIST

1)If I Ever Die
2)Hammer of Doom
3)The Bleeding Baroness
4)Demon of the Deep
5)House of Thousand Voices
6)Dead Angel
7)Clouds of Dementia
8)My Funeral Dreams

DISCOGRAPHIE


Candlemass - Death Magic Doom
(2009) - heavy metal doom metal - Label : Nuclear Blast



Si l'on en l'expression consacrée de nos voisin britanniques, il faut éviter de juger un livre par sa couverture. On pourrait étendre ce principe au domaine qui nous intéresse et décréter qu'il faudrait éviter de juger un album par son titre. Parce qu'autant l'appellation de Death Magic Doom peut donner l'impression qu'on s'apprête à s'enfoncer dans des clichés tout ce qu'il y a de plus bourbeux, autant le contenu de cette nouvelle offrande de Candlemass dément cet a priori, se révélant être une terre ferme et fertile en bonnes idées.

S'il y a une personne qui marche dessus d'un pas assuré, c'est bien Robert Lowe. Ayant pris la relève in extremis d'un chanteur que d'aucuns jugeaient emblématique et irremplaçable il y a deux ans, le Texan confirme, grâce à ce nouvel album, qu'il est bien plus qu'un ersatz ou un bouche-trous. Même si son timbre n'aura jamais la même chaleur que celui de Messiah Marcolin, il possède sa propre personnalité et une versatilité aisément identifiables, qu'il accompagne des compositions de solitude Aeturnus ou de Candlemass. Et derrière ce frontman de qualité, tous les autres membres du groupe semble avoir repris de l'assurance, surtout le bassiste-compositeur-parolier Leif Edling. Car même si le fan de Candlemass et de doom traditionnel se retrouvera en terrain bien connu avec Death Magic Doom, Leif s'est surpassé pour donner du caractère à ses nouvelles compositions.

L'album propose la désormais classique alternance entre titres plus rapides et heavy et ceux plus lents et doom, mais le groupe a choisi un nouvel angle d'approche. L'idée dominante est celle des nuances et contrastes : des couplets dépouillés, dont les parties instrumentales se placent en retrait pour mieux mettre en valeur la voix de Lowe, font face à des refrains où toute l'énergie contenue se déverse en un torrent d'accords de puissance assommants ou de doubles croches ravageuses. Et, de manière plus générale, cet album est celui des bonnes trouvailles. Que ce soient les breaks a capella de "If I Ever Die", le pont de "House of a Thousand Voices" ou le final mélodique et inattendu de "Demon of the Deep", il y a presque toujours cette petite touche qui transforme une composition qui aurait été autrement juste sympathique et routinière en une entité pourvue de son propre caractère et marquant l'esprit de l'auditeur. On pourrait presque parler d'une touche progressive, comme dans les deux couplets différents de l'excellent "The Bleeding Baroness" ou le superbe refrain de "Dead Angel".


Tout n'est cependant pas parfait, et le deux titres finaux se révèlent être bien moins intéressants que le reste de l'album, et la démarche générale ne surprendra pas non plus outre mesure toute personne ayant déjà entendu "Solitude" ou "Copernic", mais on peut tout de même parler d'une réussite majeure dans l'exercice de style que le groupe s'est choisi pour Death Magic Doom. Et tant pis si la pochette est un peu moche, car comme on dit en France, l'habit ne fait pas le moine et, rajouterai-je, le chanteur habillé en moine ne fait pas le groupe.


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