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CHRONIQUE PAR ...

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Flower King
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 9/20

LINE UP

-Charlie Dominici
(chant)

-John Petrucci
(guitare)

-John Myung
(basse)

-Mike Portnoy
(batterie)

-Kevin Moore
(claviers)

TRACKLIST

1)A Fortune In Lies
2)Status Seeker
3)The Ytse Jam
4)The Killing Hand
5)Light Fuse And Get Away
6)Afterlife
7)The Ones Who Help To Set The Sun
8)Only A Matter Of Time

DISCOGRAPHIE


Dream Theater - When Dream And Day Unite
(1989) - metal prog - Label : Mechanic



Bon, ce disque ne m’inspire rien. Il a beau être passé maintes fois dans mon lecteur, à chaque fois ce fut vain, comme si au fond, cet album était complètement transparent, n’avait pratiquement rien pour se faire remarquer. Ce qui est pourtant loin d’être vrai. Vous le savez aussi bien moi, ce When Dream And Day Unite est la première trace discographique officielle de l’un de ces groupes qui a marqué l’histoire du métal et qu’on s’efforcera de ne jamais oublier: Dream Theater.

Et Dream Theater, en 1989, c’est quoi? D’abord quatre mecs de Long Island, purs produits d’écoles de musique renommées, qui jouent (déjà comme des monstres) ensemble depuis près de quatre ans. Et qui peinent à trouver LE chanteur, celui qui saura se montrer au niveau de leurs prétentions techniques. Alors, bon gré mal gré, ils se contenteront du dénommé Charlie Dominici, qui les suit depuis fin 1987, pour l’enregistrement du premier album. Lequel, paraît-il, a reçu un accueil plutôt chaleureux lors de sa sortie. Tant mieux pour eux. Car seize longues années après, et tout Dream Theater que ce soit, j’ai franchement du mal à me passionner pour cette galette bien tiède.

Non, il n’y a pas grand-chose, hélàs, qui parvienne à me captiver durant ces cinquante minutes. Et pourtant, tout est là: Portnoy est déjà énorme, la basse de Myung est vertigineuse, et la patte de Petrucci est bien présente, tout comme ses soli ultra-techniques. Même Moore est irréprochable… Si ce n’est ces sonorités qui portent encore trop l’empreinte 80’s? Le pire, c’est qu’on sent que les gaillards ne voulaient pas rater leur affaire, ils ont mis beaucoup d’eux-mêmes dans cet essai: un instrumental, des morceaux épiques, partout des constructions alambiquées, et même des titres qui pourraient accrocher les radios… Et ça ne décolle pas. Juste quelques passages isolés, une intro dans un coin, un passage acoustique, un solo aventureux… Mais pour le grand frisson, faudra voir ailleurs. Il y a quand même ce "Only A Matter Of Time" qui mérite bien les honneurs, ce premier thème accrocheur et coloré, presque pop dans son approche, qui mène vers un second thème héroïque et porteur d’espoir, annonciateur d’un final en crescendo bien troussé qui termine au moins l’album sur une bonne note.

Et sinon? "The Killing Hand", qui fonctionne par endroits, mais qui paraît bien timide par rapport aux futures longues pièces qu’engendrera le groupe… Le reste? Soit c’est sympathique - mais certainement pas mémorable -, soit ça tombe à plat. Des bonnes idées qui ne s’accordent pas ou se révèlent inabouties, de la technique creuse… Puis il faut bien dire que la production plus que médiocre achève d’enfoncer le tout. Le son est étouffé, uniforme, sans dynamique, sans que rien ne ressorte plus que le reste… plat, terne sont les mots qui conviennent. À côté de cela, même la production de Images & Words paraît absolument miraculeuse.

Et puis, il y a Charlie Dominici… Faut-il lui jeter la pierre, à ce pauvre bougre? Oui et non. Oui, car ne nous voilons pas la face, son style n’est pas du tout adapté à la musique de nos quatre fantastiques. À de très rares exceptions près il est constamment dans le registre « voix aiguë, plaintive et nasillarde » sans contrastes, incapable de jongler entre douceur et hargne, bref, à l’image du son: un chant définitivement uniforme. Mais de là à lui imputer la seule responsabilité de l’échec artistique du présent disque, il y a un pas qui je ne franchirai pas. Car le problème majeur, encore une fois, vient bien des compositions, qui sont encore loin d’être au niveau: une bonne partie des ingrédients était pourtant présente, mais la sauce n’a pas pris. C’est ainsi.


Et vous l’aurez compris, cet album n’intéressera que les fans die-hard du groupe ou ceux qui sont tout acquis à leur cause. Et même ceux-là n’y trouveront que peu à savourer. Bien que j’ai déjà vu un internaute avouer qu’il préférait cet album à Images & Words. Pourquoi pas, après tout. Il doit bien exister des gens pour qui Batman & Robin est le meilleur film des aventures de Bruce Wayne…


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