Jour
2
:21 juin 2008
C'est donc le coeur joyeux qu'on se lève le matin du samedi, et la tête dans le cul aussi vu que dormir dans un camping de métalleux bourrés relève quand même de l'épreuve initiatique. Qu'à cela ne tienne : il suffit de se rendre à la sortie du camping pour aller se poser au sympathique bar d'extérieur "Metal Corner" installé là exprès, et qui propose des petits-dej comme du gros rouge. L'ajout d'un marabout contenant d'innombrables lavabos est également un gros plus, même s'il faut payer une fois cinq euros pour avoir le droit d'y accéder trois jours durant. Il est temps d'y aller...
Cette année un groupe français aura ouvert chaque journée : après Ultra Vomit et avant Misanthrope c'est
The Old Dead Tree (report ici) qui s'y colle aujourd'hui, et qui récolte mine de rien un certain succès. Après la bonne réjouissante dose de thrash/death amenée par
Legion Of The Damned (report ici) il est temps de faire des choix : alors que certains vont découvrir les nouveaux clones officiels d'AC/DC que sont les
Airbourne (photos ici) d'autres vont prendre une volée d'ultraviolence dans la face sous le chapiteau, merci au set inhumain délivré par
Benighted (report ici). La
Discovery Stage qui y est abritée aura en tous cas rempli pleinement son rôle car elle sera systématiquement bondée durant les trois jours du festoche. Tant mieux pour les nouvelles formations ! Le skatepark de cette année est juste à côté, et a pris cette année la forme d'un navire. Il est disposé à proximité de ces tours métalliques de décoration bien classes que le collectif
Monic La Mouche a posées un peu partout, ainsi que d'un espace feu de camp qui sécurisé qui permettra aux festivaliers de se reposer à la lueur de la flamme une fois la nuit tombée.
Les fans de thrash allemand sont en joie :
Sodom (report ici) explose le public en bonne et dûe forme avant de laisser la place à
Sonata Arctica (report ici) pour qui le bilan sera plus mitigé. La chaleur est à ce point devenue totalement insupportable et les points d'eau sont assaillis sans relâche... le stand merch Hellfest placé juste en face des grands scènes a vu son stock de casquettes pillé en un rien de temps, et le Leclerc de Clisson finira le week-end en ayant écoulé tout son stock ! L'investissement des fans pour soutenir
Satyricon (report ici) n'en a que plus de valeur, et c'est trempé de sueur que le Hellfest accueillera un des gros évènements de la journée : la première date française d'
Iced Earth (report ici) depuis le retour de Barlow au chant ! On profite donc de ce moment semi-historique tandis que sous le chapiteau se démènent les cinglés de
Today Is The Day (report ici), avant que le propos ne se radoucisse avec les concerts d'
Anathema(report ici) et
Porcupine Tree (report ici).
C'était censé être un moment quasi religieux, ce fut un échec : le retour de
Candlemass (report ici) sur les terres françaises laisse un sale goût de raté dans la bouche, et la différence d'affluence avec le concert d'
Apocalyptica (report ici) qui a lieu juste après est flagrante. Et tandis que de l'autre côté du site jouent
Treponem Pal (report ici),
Shining (photos ici) puis
Anaal Nathrakh (photos ici) les têtes d'affiche commencent à débarquer. On passera sur le soi-disant "special show" de
Gamma Ray (report ici) et
Helloween(report ici) vu qu'il ne s'agit que du final commun qui a eu lieu durant toute la tournée : après s'être pris
Punish Yourself (report ici) dans les dents il est temps d'aller voir un
Cavalera Conspiracy (report ici) attendu comme le messie par le public, sous les premières gouttes de pluie du festival.
Ce deuxième jour semble confirmer la tendance du premier : l'organisation est quasiment sans défaut et le son très bon en général (sauf pour Cavalera Conspiracy, notamment). La répartition du site en zones (toilettes, concerts, bouffe, etc) est particulièrement bien pensée et enchaîner les concerts relève de la formalité vu que les horaires sont respectés et les déplacement faciles. Ca le fait tout ça, ça le fait...