1906

CHRONIQUE PAR ...

5
Fishbowlman
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 8/20

LINE UP

-Francis Rossi
(chant+guitare)

-Rick Parfitt
(guitare+chant)

-Andy Bown
(claviers)

-John "Rhino" Edwards
(basse)

-Jeff Rich
(batterie)

TRACKLIST

1)Goin' Nowhere
2)I Didn't Mean It
3)Confidence
4)Point Of No Return
5)Sail Away
6)Like It Or Not
7)Soft In The Head
8)Queenie
9)Lover Of The Human Race
10)Sherri Don't Fail Me Now !
11)Rude Awakening Time
12)Back On My Feet
13)Restless
14)Ciao-ciao
15)Tango
16)Sorry

DISCOGRAPHIE


Status Quo - Thirsty Work
(1994) - pop rock - Label : Polygram



Thirsty Work reste une énigme à bien des égards, un album qui créera une incompréhension aussi bien chez les fans qu'au sein du Quo (Rick Parfitt étant étrangement absent dans les crédits de chaque compo). Rien qu'en regardant la pochette, on a compris : on dirait un mauvais best of, il ne manque plus que Cool Spot dessus... si si, le héros du jeu sur Sega Megadrive ! Status Quo avait jusque là toujours réussi à s'adapter à son époque, même dans les années 80.


Mais alors qu'ils semblaient vouloir relancer leur carrière avec Rock 'Til You Drop, voilà que déboule ce Thirsty Work (clin d'oeil au Dirty Work des Stones ?) qui sabotera complètement la reconquête des fans de la première heure. Il faudra attendre près de 10 ans avec Heavy Traffic pour avoir un album du Quo à la hauteur de Rock 'Til You Drop. Pour les années 90, il ne faut pas attendre du Quo de les voir s'adapter aux modes du moment, en désaccordant leurs guitares, à jouer du rock alternatif et à ressasser tous les malheurs du monde. Status Quo n'est plus, et ce depuis longtemps, un groupe jeune et dynamique, c'est plutôt devenu un vieux groupe ringard, alignant la même set-list à chaque concert pour faire plaisir aux ploucs nostalgiques, avec une imagerie et des pochettes d'albums ridicules, à se demander s’ils ne le font pas exprès.

Quelque part, quand on voit les photos du verso de la pochette, on se dit que le Quo ne se prend vraiment pas au sérieux et que le trip « rock star » n'est pas pour eux. Disons qu'ils ne travaillent pas leur image au millimètre près et jouent plutôt sur l'autodérision. Bref, avec un album comme Thirsty Work, il ne faut pas s'étonner que les plus jeunes ne s'intéressent pas au Quo, on peut dire qu'ils l'ont bien cherché.

Francis Rossi a composé la majorité des titres avec Bernie Frost ; Andy Bown et John Edwards ne sont pas en reste. On ne s'étonnera donc pas de l'orientation pop, des mélodies dignes des BO des meilleures séries d'AB Prod ("Confidence", "Sherri Don't Fail Me Now" !). Status Quo apparait complètement largué, déphasé de son époque, incapable de faire le deuil de ses années 80. Ne parlons pas des claviers d'Andy Bown, façon « bal de province » (l'intro de "Sail Away" et son rythme country, grand moment de rigolade sur "Tango" aussi) ! Et ça dure comme ça pendant 16 chansons... 21 même si on tient compte des 5 bonus tracks présentes sur la version remasterisée. Interminable ! Bon courage pour réussir à aller jusqu'au bout ! Poum tchac poum tchac, on aurait presque envie de gifler le batteur blond pour qu'il arrête de jouer les mêmes rythmes binaires sur chaque morceau.

Séquence émotion avec les ballades moisies "Restless" et "Sorry", c'est qu'on finirait presque par l'apprécier ce disque, le côté affectif doit surement jouer, l'attachement à l'univers du Quo, l'impression que Thirsty Work pourrait faire un malheur à la foire du trône... « C'est la roue du bonheur, tout le monde gagne un lot, allez monsieur on tente sa chance, tout le monde gagne, c'est parti, ohlala ! Ah oui madame, vous avez gagné un exemplaire de Thirsty Work de Status Quo, félicitations ! ». Bref… même les titres les plus rock sont bien nases et pourraient servir de bande-son à Disney Channel : "I Didn't Mean It", "Back On My Feet", "Queenie" (le seul titre chanté par Rick Parfitt) et "Ciao Ciao", avec un riff solide sur l'intro, fait suffisamment rare pour être souligné. Pour les bonus, même chose, rien de spécial à signaler hormis "She Knew Too Much" et son refrain catchy, un son de guitare à la Keith Richards sur le refrain, des claviers entrainants...


Pour le reste, avec Thirsty Work se pose le dilemme d'être fan d'un groupe : on finit malgré tout par apprécier ce disque, par masochisme peut-être ou parce qu'on retrouve une facette du Quo, celle de Francis Rossi, avec tout le travail qui va derrière, la tentative de renouvellement, les refrains pop entêtants (même si ils souvent ringards), l'autodérision qui va avec... quelque part, c'est de la daube mais j'aime bien quand même, allez comprendre ! « 100% Pure Quo » comme le mentionne la « superbe » pochette ? Mouais bof !


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