Eternotop 2021



 


The Decline01



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6:33 & Arno Strobl - Feary Tales for Strange Lullabies: The Dome
Quoi ? Du metal barré dans une sélection de TheDecline01 ? Oui, faut croire qu'ils étaient vraiment bons ces 6:33. Cela fait des années que ça dure apparemment, mais cette sortie a su se révéler à mes oreilles par des compositions fantasques, une inspiration démentielle et un tout qui se tient grâce aux mélodies permanentes. Du joli œuvre.

Archemoron - Flagellum I
Ou quand la Grèce maintient son cap pour du black metal non conventionnel. Archemoron nous prend pas surprise avec des titres tout en progression et diversité alors qu'il sait pertinemment qu'il fait du black metal. Bravo.

Caradras - Schattenkönige
Il en faut des sorties de black metal classique dans un top. Schattenkönige est l'une d'elles car les Allemands malgré leurs atours vus et revus parviennent à créer une magnifique atmosphère noire sans oublier d'y inclure ce qui fait tout le piment d'une sortie digne d'un top : la richesse. Diversité des tempos, idées fugaces bienvenues dans les riffs, c'est une combinaison gagnante.

Deformatory - Inversion of the Unseen Horizon
Death. Brutal. Technique. On en voit déjà s'enfuir. À raison. Pourtant Inversion of the Unseen Horizon échappe aux clichés qui veut que le death technique perde son caractère death. Ici les guitares sont toujours bien grasses, le chant guttural à point. Comme les compositions laissent s'infiltrer des mélodies pour rendre leur livraison écoutable, c'est bravo Deformatory.

Diskord - Degenerations
Tiens, des Norvégiens qui ne font pas du black, et quasi plus étonnant encore, ils font du death. Le pays n'est pas franchement réputé pour sa scène, seulement Diskord est un cas à part. Un peu fou. Complètement prog et adorateur de King Crimson. Ou alors, il faut qu'ils se mettent au groupe. La fusion opérée ici est de grande qualité, maîtrisée et totalement écoutable.

Dødsdrift - Ødnis
Là voilà l'autre sortie de black ultra classique. Classique donc mamie dans ses chaussons. Bande-son parfaite du black métalleux qui s'essaie aux friandises façon 2021. Un album très fortement typé et de fait, de niche. Il n'est pas destiné à plaire aux masses, mais bien à ceux pour qui metal = black. Et pour ceux-là, c'est parfait.

Ferriterium - Calvaire
LA claque. Vraiment. D'une intensité incommensurable, comme rarement le black metal en aura été l'auteur. Des blasts frénétiques avec le génie de l'accompagnement de riffs et mélodies grandioses et épiques au possible. De quoi finir à genou, exténué par l'écoute d'un album à nul autre pareil bien que fermement ancré dans un style black metal parfaitement défini. La France peut être fière.

Gràb - Zeitlang
Le black atmo c'est souvent casse-gueule. Le risque de devenir ronronnant et totalement chiant point à chaque sortie dans le genre. Encore plus lorsque vous êtes fan du versant plus traditionnel. Zeitlang s'impose par son atmosphère, c'était attendu, et par ses riffs et compositions, ce qui était plus craint. La musique idéale de vos longues soirées à vous morfondre sur votre existence.

Hån - Breathing the Void
Des Suisses qui font de la Finlande. Les voisins ont toujours eu tendance à sortir des groupes excellents malgré leur faible population, et surtout leurs immenses richesses supposées qui devraient les éloigner de tout ce qui est artistique (rire). Hån démontre (encore une fois) qu'on peut être suisse et créer de la superbe musique. Sans originalité, la troupe helvète force le passage dans vos tympans grâce à une personnalité forte par-delà ses influences majeures.

Occulsed - Crepitation of Phlegethon
Le premier groupe de death pour apprendre des mots. À chaque chanson de Crepitation of Phlegethon il vous faudra sortir le dico. Et pourtant, Occulsed c'est du death bien gras sans être ras des pâquerettes absolument pas progressif ou expérimental. Sauf que c'est tellement bien foutu que vous aurez votre dose d'horreur pour l'année.

Saar - Gods
Du metal prog post instrumental, tout est fait pour être repoussant. L'opposé s'est produit dans une sortie quasi miraculeuse au vu du genre pratiqué. La faute à une intelligence de composition qui fait chanter les instruments pour compenser cette absence. La virtuosité est là sans trop en faire car tout est au diapason du plus important : la musique.

Seide - Auakistla
Les amis de Seide nous reviennent pour un quatrième album. Et oubliés les égarements du passé. Ils sont passés à la vitesse supérieure pour le son, pour les chansons et nous épatent au travers d'une sortie black metal mais en même temps plus que ça. Les atmosphères développées sont remarquablement riches et diverses et façonnent un grand moment de noirceur.






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