À l'instar de Nightwish avec leur The Siren, Helloween nous fait le coup du single plus d'un an après la parution de l'album dont il est tiré. Le deuxième titre censé promouvoir la sortie de Keeper Of The Seven Keys - The Legacy, comme on pouvait s'y attendre, est donc la ballade "Light The Universe" où s'affiche la guest Candice Night, madame Ritchie Blackmore à la ville. Cette chanson douce n'est pourtant pas franchement la meilleure de la carrière d'Helloween. Ce son de piano, en particulier, est indigne du talent de producteur de Charlie Bauerfeind. Mais le vidéo-clip, kitsch à souhait, mettant en scène les fameuses sept clefs, permet au moins de se marrer un peu. Et puis on y voit les tronches des petits nouveaux.
On portera donc en priorité son attention sur le reste du produit. Et qu'y trouve-t'on ? En premier lieu, une version live de "If I Could Fly", le mid-tempo molasson de The Dark Ride, qui sans transcender sa condition de titre très moyen, gagne via la scène un peu de vigueur. Choix purement mercantile donc, mais qui annonce cependant un son excellent pour le live à Sao Paulo à venir. Voilà la bonne nouvelle. Ce sera la seule : l'autre face B est un titre plus enlevé, mais guère plus convaincant. Doit-on penser que "Revolution" a été casé sur ce maxi-CD pour faire plaisir à son auteur Markus Grosskopf, peu productif par ailleurs ? Sa basse reste bien groovy, c'est à peu près tout ce qu'on peut relever. Au final, un single vénal et radin. On oublie.